Caroline, célibataire de 38 ans, est médecin pédiatre à Tours. Croyante pratiquante, elle ne s'imposait pas d'effort particulier pour le Carême. "Je ne sais pas pourquoi, mais ce n’était pas vraiment dans les habitudes familiales. Seulement cette année, en voyant les images de la guerre en Ukraine et en écoutant les appels du pape François à la prière pour la paix, j’ai ressenti le besoin de faire un sacrifice concret, dans l’intention de convertir les cœurs de ceux qui ont décidé de faire cette guerre. Et c’est en parlant avec Anna, une très bonne amie, que l’idée m’est venue", confie-t-elle à Aleteia.
Avant le début du Carême, Anna a raconté à Caroline une anecdote sur sainte Faustine, cette religieuse polonaise devenue si connue notamment grâce au pape Jean Paul II. Faustine voulait faire un sacrifice de carême, même si santé se détériorait dangereusement. Elle le nota ainsi dans son journal :
"Cela m’a impressionné, reprend Caroline : pour sainte Faustine, dormir sans oreiller était un "petit" sacrifice, alors que pour beaucoup d'entre nous, ce serait un "grand" sacrifice". Pourtant, dormir sans oreiller peut même être bénéfique pour notre santé ! Cette histoire m’a inspirée, j'ai voulu faire la même chose. Oui, il y a des moments en pleine nuit, où, ne pouvant pas me rendormir, je cherche inconsciemment mon oreiller. Ce manque de confort me rappelle ma connexion à Dieu et l'intention de prière que je porte tout le temps dans mon cœur. Comme une alerte à la prière constante et un petit acte d’abandon au Seigneur", conclut-elle.