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Ces catholiques français épatés par le Congrès eucharistique d’Indianapolis

Celebrating faith and community at the 10th National Eucharistic Congress in Indianapolis, July 17-21, 2024.

Le 10e Congrès eucharistique national a rassemblé 50.000 personnes pendant quatre jours à Indianapolis, pour des temps d'adoration, de louange et des témoignages.

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Anne-Sophie Retailleau - publié le 29/07/24
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La ville d’Indianapolis (États-Unis) a rassemblé 50.000 personnes pour le 10e Congrès eucharistique national qui s'est tenu du 17 au 21 juillet 2024. Les images d’une foule priante rassemblée autour du Saint-Sacrement exposé dans un stade ont fait l’admiration des fidèles du monde entier, y compris en France.

Un stade plein à craquer. Non pas pour assister à un match de baseball ou pour célébrer une star de la pop, mais bien pour adorer le Christ. 50.000 personnes ont assisté au 10e Congrès eucharistique national à Indianapolis (États-Unis) entre le 17 et le 21 juillet. L’événement marquait la fin de deux mois de pèlerinage eucharistique mené à travers le pays, dont les quatre processions se sont retrouvées à Indianapolis. Diffusées sur les réseaux sociaux, les images du Saint-Sacrement exposé dans le Lucs Oil Stadium et adoré par une foule immense ont stupéfait les internautes. En France, l’événement a suscité la surprise et l’admiration de bon nombre de catholiques engagés dans l’évangélisation sur Internet. "C’est un truc de dingue", s’exclame auprès d'Aleteia Inès d’Oysonville, humoriste et auteur d’ouvrages sur la foi. "Cela m’a beaucoup touchée, par son côté spectaculaire mais aussi parce que c’était vraiment christocentré, alors qu’on aurait pu s’attendre à un show à l’américaine." "Très sensible à la Présence réelle", la mère de famille a été saisie par la ferveur de la foule, bien retranscrite par John Touhey, journaliste de l’édition américaine d’Aleteia présent au Congrès. "J’avais un peu peur que toute la soirée soit emplie d’une forte surcharge sensorielle", écrivait-il. "Mais une fois que le Saint-Sacrement est entré dans le stade, un profond silence s’est abattu sur la foule et les gens sont tombés à genoux. Honnêtement, je n’ai jamais connu un silence aussi profond."

Une future version française ?

"J'ai été époustouflée par les quatre routes de procession", raconte pour sa part Sophie, catholique et présente sur Instagram "Que sa volonté soit fête". "Ça m'a portée dans ma foi de voir tous ces gens réunis pour Jésus. Ils marchent depuis deux mois pour se retrouver pendant quatre jours autour de Jésus-Eucharistie, je trouve ça merveilleux." L'initiative du Congrès eucharistique national s'inscrit dans un mouvement de "renouveau eucharistique" voulu par les évêques américains, inquiets de voir l'effondrement de la croyance en la Présence réelle du Christ chez les catholiques. C'est ainsi que leur est venue l'idée de lancer la plus grande procession eucharistique de l'histoire, partie de quatre points différents du pays le 18 mai, avec pas moins de 10.000 km à parcourir. "Il y a beaucoup d'initiatives en France", constate Sophie. "Mais il n'existe pas encore de rassemblement national autour de Jésus-Eucharistie". La jeune femme souhaiterait que les catholiques français puissent eux aussi un jour s'engager dans un projet similaire. Inès d'Oysonville assure quant à elle rêver de voir un tel événement se produire un jour en France. "C'est beaucoup d'espérance pour l'Église mondiale", relève-t-elle enfin.

"J'ai trouvé ça très chouette, c'est très show à l'américaine", confie aussi à Aleteia Claire Sallé de Chou, illustratrice connue sous le pseudo Claire_S2C sur Instagram. "En France, jusque-là, ces événements-là n'ont pas été télévisés, mais il se passe aussi des choses. Peut-être pas avec autant de monde. Mais après tout peu importe, tant qu'il y a des gens qui adorent." Si elle est impressionnée par la capacité à mobiliser autant de monde pour le Seigneur, Claire estime que l'essentiel n'est pas dans le nombre, car l'adoration est avant tout un cœur à cœur avec Jésus. "Je trouve ça très beau mais ça n'enlève rien à la beauté des petites adorations qu'il peut y avoir chez nous. J'aime les adorations dans de petites chapelles la nuit avec juste trois personnes." Un avis que partage Sophie, convaincue qu'une telle initiative devrait exister en France, "même si l'on n'est qu'une trentaine". "L'important n'est pas le nombre, mais que les gens se lèvent et marchent pour Jésus, se retrouvent pour entendre des témoignages, pour se former, pour goûter à Lui par la messe et l'adoration."

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