Le long-métrage Sound of Freedom, réalisé par Alejandro Monteverde et produit par Angel Studios, a enregistré plus de 72.500 entrées depuis sa sortie en salles françaises le 15 novembre, selon son distributeur Saje Productions. Le film comptabilise en moyenne 330 spectateurs par copie. Sa performance plus que prometteuse permettra à 228 cinémas français de diffuser à nouveau le long-métrage, contre 215 la première semaine. Sorti le 4 juillet aux États-Unis, Sound of Freedom retrace l'histoire vraie de Tim Ballard, incarné par Jim Caviezel, père de famille impliqué dans la lutte contre les réseaux pédocriminels dont ont été victimes ses propres enfants. Avec son budget de 15 millions de dollars, il a atteint un total de 183 millions de recettes à la fin de son exploitation en salles américaines.
Un sujet douloureux
Véritable phénomène, le film l'est tant par le sujet traité que par son lot de polémiques. Accusé presque immédiatement d'être complotiste et décrié par la majorité de la presse, la controverse qui a entouré ce film dès sa sortie n'aura donc pas eu raison de ses résultats. Ni de son succès, puisque les spectateurs se révèlent majoritairement conquis.
Le film rassemble ainsi la note très encourageante de 4,2 étoiles sur 5 sur Allôciné pour un total de 1150 notes. "Un film traitant d'un sujet de société dramatique avec justesse, courage et une grande délicatesse. Pour une fois le cinéma n'exploite pas la noirceur du monde mais la combat avec un message de force et d’espérance", relève un commentateur qui soulève par ailleurs la performance de l'acteur Jim Caviezel, "encore une fois excellent". Ce dernier est particulièrement connu pour son rôle de Jésus Christ dans le film La Passion du Christ de Mel Gibson, sorti en 2004. "Basé sur l’histoire vraie de la lutte de Tim Ballard pour sauver des enfants, ce film tout en restant suffisamment discret dans ses images nous éveille à ce terrible fléau de la traite des enfants. À voir de toute urgence !", s'enthousiasme un autre. Si certains spectateurs sont plus nuancés notamment quant à la réalisation pure du film, les commentaires demeurent unanimes sur le fond : le sujet, glaçant, est abordé avec justesse et sans compromis.