Joseph Cafasso est né en Sardaigne au début du XIXe siècle. À cause d’une malformation de sa colonne vertébrale, il est infirme et ne grandira pas beaucoup. Malgré ce handicap, Joseph montre dès l’enfance un profond attrait pour le Christ. Il aime plus que tout aller à la messe et passer plusieurs heures en prière. Personne ne doute de sa vocation. Il entre rapidement chez les franciscains et est ordonné en 1833. Théologien accompli, il enseigne la morale dans un séminaire à Turin.
Inspirée par saint François de Sales et saint Alphonse Liguori, on sent chez Joseph un amour profond pour le saint sacrement et la présence réelle. Il n’a de cesse que de condamner le jansénisme qui s’obstine à se préoccuper du péché et des mortifications en oubliant la miséricorde et le salut des pécheurs. Parmi ses élèves, se trouve le jeune Jean Bosco dont il est le père spirituel à partir de 1835. Lui aussi fait des merveilles en tant qu’enseignant. Mais tous les séminaristes qui écoutent le père Cafasso sont transformé par les paroles de celui-ci.
Mais Joseph ne se contente pas d’enseigner la morale. Il la pratique comme aumônier de prison. Il consacre une bonne partie de son temps aux prisonniers et en particulier à ceux qui sont condamnés à mort. Il leur donne l’absolution en les réconfortant et se bat pour l’amélioration des conditions de vie en prison. Son humanité sans pareil ne le quitte jamais et touche les cœurs de tous ceux qu'il rencontre. Il rend l’âme en 1860 et est canonisé par Pie XII en 1947. Il est le saint patron des condamnés à mort et des aumôniers.