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Aide au suicide : la relaxe d’un vétérinaire au nom de “l’état de nécessité”

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Tugdual Derville - publié le 12/05/22
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Au nom de « l’état de nécessité », des magistrats ont relaxé un vétérinaire accusé d’avoir falsifié une ordonnance pour aider un malade à se suicider. Pour Tugdual Derville, il n’est pas anodin que cette affaire mette en cause un vétérinaire : la question de l’euthanasie va-t-elle s’affranchir désormais de la différence homme-animal ?

Le 2 mai 2022, un vétérinaire qui avait fourni une fausse ordonnance à un ami souffrant de la maladie de Charcot pour lui donner le moyen de mettre fin à ses jours, a été relaxé par le tribunal correctionnel d’Angers. Si l’affaire fait du bruit, c’est surtout à cause de l’argument retenu par les magistrats : "l’état de nécessité". Que le produit utilisé pour obtenir la mort soit "vétérinaire" donne aussi à réfléchir.

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