« Je me dis parfois que je suis une mère indigne. A la fin d’une journée marathon, faire la cuisine pour mes enfants me paraît au-dessus de mes forces. Alors, voilà, les petits plats savoureux sont la plupart du temps remplacés par des surgelés… », confie Claire à Aleteia. « Pourtant j’aime l’idée de cuisiner pour les autres, je sais à quel point ce geste apparemment banal peut être bon pour le moral et pour la santé », poursuit-elle. Et c’est en découvrant le livre Cuisiner Laudato Si que l’idée de mon défi de carême est née. En le feuilletant j’ai beaucoup aimé la manière spirituelle de voir l'art de cuisiner. C’est non seulement prendre soin de sa santé et celle de ses proches, c’est non seulement consommer moins, mais mieux… C’est aussi prendre le temps de s’émerveiller devant la Création. Comme dit le pape François : cuisiner fait partie d’une « créativité généreuse et digne, qui révèle le meilleur de l’être humain », explique-t-elle.
Dieu est dans vos casseroles
Faire la cuisine peut avoir une dimension spirituelle. Car la nourriture est un don de Dieu. Préparer donc un plat pour sa famille est un moment de gratitude pour la Création et un moment que l’on passe avec Dieu. « C’est comme ça que j’ai trouvé ma motivation pour ce carême. Pour le moment, ça se passe plutôt bien… Et quand je sens que la fatigue risque de prendre le dessus, je prie. Dieu me donne alors un coup de pouce pour continuer et pour cuisiner le mieux possible. S’Il est présent jusque dans les plus petits détails du quotidien, Il l’est dans la cuisine, l’un des actes les plus élémentaires de nos vies. « Dieu est dans vos casseroles, c’est là qu’il vous attend » : cette célèbre phrase de sainte Thérèse d’Avila m'inspire réellement.