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À Nanterre, une procession mariale prise à partie et menacée

Fratello - World Day of the Poor

Photo d'illustration.

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Mathilde de Robien - publié le 11/12/21
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Mercredi 8 décembre, des fidèles de la paroisse des Fontenelles, à Nanterre (Hauts de Seine), ont été pris à partie par plusieurs personnes lors d'une procession aux flambeaux organisée pour la fête de l’Immaculée Conception.

Vers 19 heures mercredi 8 décembre, une trentaine de fidèles de la paroisse sainte Marie des Fontenelles a été insultée et menacée alors qu’elle démarrait une procession en l’honneur de l’Immaculée Conception depuis l’église saint Joseph à Nanterre. Selon le communiqué publié par le diocèse de Nanterre ce samedi 11 décembre, "la procession a été prise à partie par plusieurs personnes qui ont proféré des insultes et des menaces grossières et violentes. Le flambeau d’un fidèle a été arraché et projeté sur les participants".

Jean-Marc Sertillange, diacre permanent au service de la paroisse, a confié au Figaro qu’"une bande d’inconnus s'en sont pris à eux verbalement au moment de la première station de prière". "Wallah sur le Coran je vais t’égorger", a lancé un des agresseurs à l’adresse du prêtre, tandis que les processionnaires étaient traités de "kouffars" (mécréants, en arabe). Des menaces et insultes confirmés par le diocèse au journal La Croix. Le diacre mentionne trois meneurs principaux, ainsi qu'une dizaine de personnes, menaçantes, assistant en retrait à la scène. "Ils nous ont ensuite jeté de l'eau, puis ont arraché l'un des flambeaux qu'ils ont ensuite envoyé dans notre direction", ajoute-t-il.

Après cette violente altercation, la procession a redémarré et s’est poursuivie, rejointe par les forces de l’ordre, jusqu’à Sainte Marie des Fontenelles. "Une plainte est sur le point d’être déposée", précise le diocèse de Nanterre. En outre, "le diocèse a pris contact avec les autorités publiques pour que la sécurité des fidèles, légitimement inquiets, soit dès maintenant et à l'avenir pleinement assurée".

Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a condamné des "actes inadmissibles". "La liberté de culte doit pouvoir s'exercer en toute sérénité dans notre pays. Soutien aux catholiques de France", a déclaré le ministre.

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