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Le Carême, un temps de joie

Photo de Helena Lopes sur Pexels.com

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Thérèse Puppinck - publié le 05/03/19
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Temps privilégié pour se recentrer dans l’amour de Dieu, le Carême est un temps de joie spirituelle qui ouvre à la communion des saints.

Quel bonheur et quel émerveillement de revivre, chaque année, le beau chemin qui nous mène, durant tout le Carême, jusqu’à la fête de Pâques, éblouissante manifestation de l’amour infini de Jésus pour chacun d’entre nous. Le début du Carême est le moment idéal pour nous tourner à nouveau vers le centre de l’univers, pour nous recentrer vers Dieu, notre créateur, notre sauveur, notre père. Sans cesse, nous devons nous efforcer et nous concentrer afin de veiller à l’orientation de nos vies, mais aussi pour développer et approfondir notre relation avec notre Sauveur. Jésus nous aime et nous connaît tous individuellement, il a pensé à nous de toute éternité. Il a un projet pour chacun d’entre nous, et nous avons tous un rôle personnel à jouer sur terre en attendant la béatitude éternelle.

S’unir à la communion des saints

Parce qu’il nous aime d’un amour passionné, Jésus-Christ s’est d’abord fait humble et petit dans la crèche, avant de s’offrir à nous entièrement, totalement, par son holocauste sur la croix. Comment répondre à tant d’amour ? Que pouvons-nous lui offrir en échange ? Nous-mêmes, bien sûr, mais aussi nos sacrifices qui, rejoignant celui de Jésus sur la croix, nous font coopérer au Bien qu’il a répandu sur la terre. Le sacrifice est une offrande à Dieu, une offrande rendue sacrée par l’effort qu’elle suppose. Certes, le sacrifice demande un effort, mais un effort accompli par amour, qui se transforme alors en grande joie. Quelle joie pour nous de participer, même modestement, au grand élan de la communion des saints par l’offrande de nos sacrifices !

Trois outils pour se convertir

La Tradition de l’Église propose trois outils pour la conversion intérieure : le jeûne, la prière, l’aumône, qui expriment successivement la conversion par rapport à soi-même, par rapport à Dieu, par rapport aux autres. Ainsi, le jeûne n’est pas seulement un geste de pénitence, il a aussi pour but de nous donner faim et soif de Dieu et de sa parole. Il signifie que nous ne souhaitons pas être centrés sur nous-mêmes, sur nos désirs, ni nos besoins. Le jeûne aide à s’ouvrir à Dieu, et stimule ainsi la vie de prière. La prière et le jeûne sont les deux principaux leviers pour s’adresser au Christ. Le jeûne fortifie l’âme et nous rend athlète de Dieu. Jésus lui-même donna l’exemple du jeûne dans le désert avant le début de sa vie publique.

Le Carême n’est pas un temps de tristesse, mais bien un temps de joie. Soyons ainsi dans l’allégresse car une fois de plus nous avons l’occasion de montrer à Jésus combien nous l’aimons.

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