« C’est incroyable : Gaspard est au milieu de nous, en forme, apaisé et heureux. Nous osions à peine y croire il y a quelques jours… »
Nos lecteurs fidèles connaissent « le plus jeune chroniqueur d’Aleteia », Gaspard, atteint d’une dégénérescence du système nerveux central, a eu 3 ans le 30 août 2016. Sur la page Facebook consacrée à ce petit garçon, Gaspard entre Ciel et Terre, ses parents confient les peines et les joies qu’il apporte à cette famille de quatre enfants. Au moment de son anniversaire, sa sœur écrivait au-dessus de son lit : « J’espère que tu arriveras jusqu’à tes trois ans ».
Avent et attente
La semaine qui a précédé Noël a été éprouvante, et ses parents écrivaient : « Personne ne sait pourquoi tant d’enfants souffrent ou meurent. Il n’y a pas de réponses ici-bas. La seule possible, pour l’instant, est qu’eux, petits enfants cabossés, ouvrent nos cœurs à l’Essentiel. Les cœurs de nous tous qui sommes mieux portants ». Puis, Gaspard a retrouvé une certaine sérénité, au point qu’il a été autorisé à passer Noël avec sa famille.
Le miracle de Noël
« C’est incroyable : Gaspard est au milieu de nous, en forme, apaisé et heureux. Nous osions à peine y croire il y a quelques jours… » Il est emmitouflé, au pied du sapin, comme un Jésus qui se serait pris pour un cadeau de Noël. Le plus beau des cadeaux pour ses parents, c’est de constater la solidarité familiale, autour de leur bout de chou malade. Une scène la résume. Un mois avant Noël, les parents racontent qu’ils ont découvert leur fils Arthur, au chevet de Gaspard en train de lui lire une histoire, avec sa voix la plus douce, « je peux vous assurer que nous n’en menions pas large… ».