Après avoir fondé Domino’s Pizza, l’Américain a construit sa propre ville, Ave Maria, 100% catholique. Saviez-vous que l’entreprise Domino’s Pizza avait été fondée par Tom Monaghan, Américain et fervent catholique ? Qui l’eut cru ! Laissez-nous vous raconter la petite histoire de cet homme surprenant.
Ave Maria, ville catholique
Tom Monaghan a un parcours pour le moins atypique : orphelin de père et abandonné par sa mère, il a vu son éducation confiée à un orphelinat tenu par des religieuses. Faute d’argent pour toute autre carrière, il s’engage dans les Marines et finit par acheter une pizzeria dans le Michigan. Si ses débuts sont difficiles, cela change bien vite : la transformation de son affaire en chaîne prend une ampleur inattendue et voici notre homme roulant sur l’or ! Et l’esprit de pauvreté me direz vous ? La richesse ne le lui a pas ôté, aussi reste-t-il très généreux pour les causes catholiques, en particulier pour les mouvements pro-vie.
Mais cela ne suffit pas… Et voilà que quelques années après, il entreprend, grâce aux revenus de sa florissante affaire culinaire, de faire construire une ville catholique ! Malgré quelques soucis avec les lois et la constitution du pays, mais aussi quelques intempéries fâcheuses, son projet voit le jour, et la ville est née : Ave Maria, à mi chemin entre Orlando et Miami. Fondée en 2007, elle est conçue pour recevoir 8000 habitants et 5000 étudiants. Étrangement, elle est classée au rang des villes mariales, avec Lourdes, Fatima, Ephèse, Pontmain, Rocamadour, etc, du fait de son université catholique du même nom.
La ville n’est bien sûr pas réservée aux catholiques, mais les trois étendards flottant au dessus des institutions sont tout de même ceux du pays, de l’État, et celui du Vatican. Le pape voit d’un très bon œil cette petite ville chrétienne et en demande même parfois des nouvelles.
Un projet : la christianisation de la société
La ville gravite autour des deux pôles principaux : l’église bien sûr, et l’université. Car le but de cette cité est aussi de promouvoir une jeunesse catholique et pieuse. La messe est comble chaque dimanche, et elle est dite en latin – rappelons avant de soulever le débat, que le motu proprio prononcé par Benoit XVI est tout à fait favorable au rite tridentin du saint office dans l’Église.
Il est rare aujourd’hui que les grands patrons d’entreprises mondiales aient d’autres soucis que le profit et l’économie. Saluons donc l’exemple d’un tel projet, aussi amusant qu’il puisse paraître, qui vise en premier lieu à la christianisation de la société !