Le président de la région PACA et le premier adjoint au maire de Nice, dit avoir été “bouleversé” par les mots du Saint-Père.Deux jours après l’attentat survenu à Nice, le soir du 14 juillet 2016, le pape François a téléphoné à l’ancien maire de la ville, Christian Estrosi. Le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur l’a annoncé lui-même sur le réseau social Twitter :
Bouleversé par l'appel du Pape François @Pontifex qui m'a téléphoné pr transmettre pensées & prières aux Niçois et aux familles des victimes
— Christian Estrosi (@cestrosi) July 16, 2016
Un peu plus tôt, le pape François s’était entretenu au téléphone avec Paolo Celi, président de l’association amitié France-Italie : “J’ai eu ce soir une conversation personnelle avec le Saint-Père”, a expliqué l’intéressé au journal local Nice Matin, dans la soirée du 16 juillet. “Il m’a demandé de passer un message à toutes les familles impliquées de près ou de loin par cette terrible tragédie, à tous les Niçois et au peuple de France, a-t-il raconté. Il est horrifié par les événements et demande profondément et enfin la paix entre les hommes de toute race, religion, appartenance”.
Le pape François “ne comprend pas qu’on puisse s’en prendre à des enfants et à leurs familles réunies pour participer à un moment de bonheur”, a encore rapporté Paolo Celi. “Il demande à tous de prier pour les victimes et pour lui afin qu’il ait la force d’accomplir son travail”, a ajouté le président de l’association amitié France-Italie. Paolo Celi a alors précisé que le pape François lui avait demandé ensuite “de porter ce message à M. Estrosi, ce que j’ai fait et ils se sont aussi parlés au téléphone”.
Le soir du 14 juillet, Mohamed Lahouaiej-Bouhel, un chauffeur-livreur tunisien de 31 ans, a foncé au volant d’un camion sur la foule rassemblée pour voir le traditionnel feu d’artifice, faisant au moins 84 morts, dont une dizaine d’enfants et d’adolescents, et plus de 200 blessés. L’attentat a depuis été revendiqué par l’organisation terroriste Daesh.