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Les Survivants : le meilleur avortement c’est celui qu’on évite

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Aude de Beaux-Songes - publié le 09/07/16
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Ils ne laissent personne indifférent et la toile s'agite à leur sujet depuis leur première vidéo buzz...

Faire réagir pour faire réfléchir : c’est ce que désire Émile Duport qui a monté, avec quelques amis, le groupe "Les Survivants", un mouvement d’agit-prop (de "agitation" et "propagande") qui organise des animations de rue créatives et pacifiques afin de sensibiliser la presse et l’opinion publique sur les injustices consécutives à l’avortement. "À travers ces performances artistiques et visuelles, nous voulons faire connaissance avec ceux qui croisent notre route."

Le syndrome du survivant

En France, pour environ 800 000 naissances menées à termes, 200 000 sont interrompues. Un enfant conçu sur cinq ne voit donc pas le jour. Face à ce constat alarmant et à la souffrance que celui-ci engendre, les jeunes "survivants" souhaitent s'unir pour crier leur révolte face à cette loterie de la vie introduite par l’IVG.

"Il est urgent de faire de la baisse du nombre d’avortements un objectif de santé publique et d’empêcher sa banalisation, martèle Émile Duport. Nous exigeons que des alternatives à l’IVG soient développées. Nous voulons que chacun réalise que l’IVG nous affecte tous et qu’une alternative solidaire et collective doit être apportée pour répondre à cette souffrance. Nous devons favoriser l’entraide et le soutien mutuel face à la déprime et l’isolement dont certains d’entre nous peuvent souffrir depuis qu’ils savent que leur vie n’a tenu qu’a un fil. Sans oublier de rendre hommage aux frères et sœurs qui devraient vivre à nos côtés. Et redire toute notre compassion aux femmes et aux couples qui subissent ou ont subi un avortement."

Montrer que chaque vie vaut la peine d’être vécue

"Un mode d'action bon enfant, modernes, efficaces, originaux, un enjeux de société majeur dont notre génération doit s'emparer, confirme une jeune militante du mouvement. Proposer une alternative aux femmes confrontées à l'avortement est une urgence absolue. On ne peut pas les laisser seules."

Après chaque intervention, une grande soirée déguisée dans une boîte de nuit ou un bar privatisé pour l’occasion attend les journalistes et toute personne avec lesquels les Survivants ont échangé pendant la journée.

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