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De plus en plus de réfugiés musulmans se convertiraient en Autriche

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Greg Kandra, diacre - publié le 27/04/16
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“Ce baptême pourrait signer mon arrêt de mort.”Le média britannique Catholic Herald rapporte des informations intéressantes :

D’après le site autrichien Kurier, 83 adultes ont reçu l’autorisation de se faire baptiser à Vienne en 2016, sachant que Friederike Dostal, de la Conférence des évêques d’Autriche, estime que près de la moitié de ces personnes sont des musulmans, originaires principalement de Syrie, d’Afghanistan et d’Iran. Un chiffre en hausse d’un tiers par rapport à 2015.

Le sujet de Kurier — traduit dans ses grandes lignes via Google — raconte l’histoire d’un réfugié s’apprêtant à se convertir :

Les yeux cachés derrière des lunettes de soleil noires, il préfère ne pas dévoiler son nom, par crainte de représailles contre sa famille. “Appelez-moi Christophe, c’est mon nom chrétien.” Christophe est un homme d’âge mûr qui a fui l’Afghanistan et vit depuis 2012 en Autriche. Il deviendra catholique à la fin de l’année, après s’être fait baptiser dans une église de Vienne : “Ce baptême pourrait signer mon arrêt de mort.”

Il n’est pas facile de rencontrer des gens comme Christophe. L’Église catholique fait grand cas de la sécurité de ces candidats au baptême, à cause des nombreuses menaces qui pèsent sur eux en Autriche. Bon nombre d’entre eux s’inquiètent pour leurs familles restées au pays. Il faut attendre quasiment deux mois avant qu’un catéchumène soit disposé à parler avec un journaliste.

Christophe est maintenant assis dans une petite salle de réunion de l’archidiocèse, derrière St. Stephen. Il porte autour du cou une croix beige attachée à une lanière de cuir et, devant lui, se trouve une Bible verte.

Dans un anglais fluide, cet Afghan aux cheveux noirs raconte sa foi et sa fuite vers l’Autriche. “Un ami m’a rapporté une Bible du Pakistan. Je l’ai lue en cachette, et chez moi seulement. Mais je la lis tous les jours.”

En Afghanistan, la liberté religieuse est en théorie la règle depuis 2004. Mais des récits font état de cas de chrétiens emprisonnés, accusés ou lynchés. “Celui qui se convertit se fait tuer”, nous dit Christophe.

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