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Le pape François condamne les attentats de Bruxelles

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Isabelle Cousturié ✝ - publié le 23/03/16
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À l’audience générale place Saint-Pierre, le Pape demande de prier pour les victimes et pour “convertir les cœurs” des terroristes.Au lendemain des attentats de Bruxelles, le pape François renouvelle son message  de condoléances aux familles des victimes et aux blessés, et leur exprime sa “profonde tristesse” et son “profond soutien”. À l’occasion de l’audience générale de ce mercredi, devant des milliers de pèlerins et de fidèles place Saint-Pierre, le Pape a manifesté son désarroi en appelant “toutes les personnes de bonne volonté à “condamner unanimement ces actes abominables qui ne font qu’entrainer la mort, la terreur et l’horreur”.

Message du Pape face aux attaques de Bruxelles

Après les attaques survenues mardi, le Saint-Père avait déjà condamné la “violence aveugle” des terroristes qui “engendre tant de souffrances”, et imploré de “Dieu le don de la paix sur les familles éprouvées et sur les Belges”. Puis, dans la soirée, Il avait à nouveau tweeté : “Je confie à la miséricorde de Dieu les personnes qui ont perdu la vie #Bruxelles”.

Aujourd’hui, alors que sa catéchèse portait sur la miséricorde de Dieu et le Triduum pascal qui commence ce jeudi, il a demandé à tous  “de persévérer dans la prière”, non seulement pour les victimes mais pour “convertir les cœurs” de tous ces hommes “aveuglés par un fondamentalisme cruel”. Il a joint le geste à la parole, invitant la foule de pèlerins et fidèles rassemblés place Saint-Pierre, à réciter avec lui un Ave Maria, puis à prier en silence, “pour les morts, les blessés, leurs proches, et pour tout le peuple belge”.

Semaine Sainte douloureuse

 Le Triduum pascal, qui va de la messe du soir le jeudi saint au dimanche de Pâques, constitue le centre de gravité de l’année liturgique. En ces heures dramatiques, les paroles du pape expliquant le sens de ces trois jours, prennent une résonance particulière, surtout dans les circonstances actuelles : rappelez-vous, a dit le pape, en substance, ces trois jours sont “le mémorial d’un drame d’amour qui nous donne la certitude que nous ne serons jamais abandonnés dans les épreuves de la vie … Ils montrent jusqu’où peut aller l’amour de Dieu, qui n’a pas de limite” :

Le Jeudi saint c’est le jour où jésus institua l’Eucharistie ; c’est l’amour qui se fait service. Jésus se donne à nous et nous demande de demeurer en lui pour faire la même chose.

Le Vendredi saint c’est le sommet de l’amour. La mort de Jésus sur la croix exprime l’amour donné jusqu’au bout, sans fin, un amour qui n’exclut personne. “Si Dieu nous a aimés jusque-là, nous pouvons et nous devons nous aussi nous aimer les uns les autres”, insiste le pape.

Enfin, le Samedi Saint est le jour du silence de Dieu, “un silence qui exprime l’amour comme solidarité avec les abandonnés de toujours. Dieu se tait par amour dans l’attente de la résurrection”.

Le Pape conclut la synthèse de sa catéchèse en français  en invitant les fidèles et pèlerins de langue française, “en ces jours qui nous conduisent vers Pâques”, à ouvrir leur cœur en grand pour accueillir cette “miséricorde sans limites que Dieu nous offre dans la mort et la résurrection de son Fils !”

 

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