François a souligné l’urgence de la reprise des négociations en Syrie et d’une nouvelle aide humanitaire pour la population. Il a également exhorté les chrétiens à aider ceux qui souffrent spirituellement.
Comme Mgr Gallhager l’avait souligné lors de la Conférence des pays donateurs en faveurs de la Syrie, le Saint-Siège suit avec la plus grande préoccupation les avancées des négociations pour ce pays, soulignant que le Vatican poursuivrait évidemment ses efforts pour apporter toute l’aide humanitaire nécessaire aux populations persécutées. Or, ce dimanche 7 février, lors de l’Angélus place Saint-Pierre, François a lancé un nouvel appel, demandant à la communauté internationale de faire tout son possible pour que les négociations, jusque-là interrompues dans une atmosphère tendue, reprennent. En effet, faute d’une collaboration entre les parties, l’émissaire des Nations unies avait dû les interrompre le mercredi 3 février, laissant le sort de la Syrie en suspens, tandis qu’une solution politique semblait s’éloigner de plus en plus.
Aider ceux qui souffrent
Bien qu’une aide humanitaire ait déjà été apportée à plus de 4 millions de personnes, de nombreuses familles vivent encore une situation alarmante. Alors qu’a lieu la Journée internationale de prière et de réflexion contre le trafic des êtres humains ce lundi 8 février, ce sera donc “l’occasion de se pencher encore davantage sur la situation”, a souligné le pape François. En plus d’apporter une aide aux populations syriennes, la communauté chrétienne a pour mission de rassurer et d’aider ceux qui sont en difficulté, tant sur le plan matériel que spirituel. “En cette année de la Miséricorde, nous sommes appelés à rassurer ceux qui se sentent pêcheurs et indignes devant le Seigneur, et à leur dire ces paroles de Jésus : “N’aie crainte””, a demandé le pape François. La journée du 8 février offrira donc à tous l’opportunité “d’aider les nouveaux esclaves d’aujourd’hui à rompre les chaînes de leurs souffrances pour se réapproprier leur liberté et leur dignité”, tout en se mobilisant pour la survie des populations syriennes, par la générosité, la solidarité, mais aussi la prière.