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IVG : le gouvernement perd la bataille du référencement sur Google

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Arthur Herlin - publié le 11/01/16
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Il n'a fallu que quelques jours au site d'information IVG.net pour reprendre la première place, loin devant le site pro-IVG du ministère de la Santé.

Nous vous en parlions la semaine dernière, c'est une véritable guerre de l'information qui se mène actuellement sur la toile entre deux sites dédiés à l'IVG (interruption volontaire de grossesse, ndlr). L'un, plus récent est celui du gouvernement, ivg.gouv.fr. Ce site, qui affiche des slogans du type "Mon corps m'appartient", penche sans s'en cacher, en faveur de la lutte pro-choix, en faveur de l'avortement. L'autre, IVG.net, est piloté par une association indépendante et entend bien permettre à toutes les femmes "de connaître tous les risques" liés à l'avortement. Insistant sur ces risques post-IVG, pouvant dissuader de nombreuses femmes d'avorter, le site a été qualifié de "peu sérieux" par de nombreux médias et est accusé de faire de la "désinformation".

Le site du gouvernement n'a pas tenu la distance

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Il y a quelques jours, constatant que son site était à la deuxième place derrière IVG.net dans les résultats de recherche Google, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a appelé les internautes à cliquer et cliquer encore sur ivg.gouv.fr afin de le faire remonter en tête de gondole.

Un appel suivi ou relayé par de nombreux médias. Jeudi 7 janvier au matin, nous constations que les efforts du gouvernement avaient porté leurs fruits puisque le site sante.gouv.fr s’était hissé en première place des résultats Google... tandis que son concurrent se voyait soumis à une véritable campagne de piratage informatique, jusqu'à en condamner l'accès pendant plusieurs heures.

Le succès fut de courte durée. Lundi 11 janvier au matin, l'outsider IVG.net, a repris la première place tandis que le favoris dégringolait à la huitième. Malgré la dose de cheval de clics prescrits par la ministre de la Santé, le "crack" du gouvernement n'a pas tenu la distance et s'est écroulé loin derrière de solides challengers tels que Wikipédia ou Doctissimo. Les parieurs du ministère en seront pour leurs frais.

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