À 30 km de Valparaiso, le sanctuaire de Lo Vasquez reçoit chaque année des milliers de pèlerins. Il abrite la Porte Sainte du diocèse, ouverte le 8 décembre pour le début de l’année de la Miséricorde, décidée par le pape François.
Pieds nus, à vélo, sur les genoux…
Le sanctuaire est un lieu privilégié de pèlerinage, qui est marqué chaque année par des rassemblements qui frôlent le million de pèlerins, dans une ambiance de ferveur toute latine. Certains viennent de la capitale, Santiago du Chili, à 70 km de là, à pied ou en vélo. Des pèlerins choisissent même d’abandonner leurs chaussures, voire de finir le pèlerinage sur les genoux ! Ils passent par la Porte Sainte du diocèse, point culminant de leur périple, avant de se recueillir sous une montagne d’ex-voto, et d’y allumer un incendie de cierges... Ce 8 décembre 2015, les fidèles étaient 700 000, selon nos collègues d’Aleteia en langue espagnole.
"Une préparation pour la rencontre avec Dieu"
Les organisateurs du pèlerinage le décrivent comme une préparation à la rencontre "quoi que nous fassions sur Terre, nous pouvons le faire en cheminant au côté de Dieu". Un pèlerin raconte sur le site du diocèse : "L'expérience d’arriver au sanctuaire est le point culminant du pèlerinage, que l’on en comprenne ou non le sens théologique. On expérimente le fait de quitter la Terre elle-même pour rencontrer le divin. Vous rejoignez le sanctuaire avec une cargaison de sentiments, d’affection, d’émotions, de douloureuses ou de joyeuses expériences à la recherche de paix et d’espoir, de dialogue et de fraternité avec vos frères dans la foi".
Messe de minuit
La cérémonie connaît son point culminant avec la messe de minuit, célébrée par l’évêque de Valparaiso Gonzalo Duarte. Le sanctuaire était bien incapable de contenir la foule des fidèles, mais l’été austral aidant, les pèlerins ont été au sec, et même au chaud !