Du 8 au 15 novembre 2015, c’est la Semaine mondiale de la gentillesse, de l’entraide et de la bienveillance. L’initiative de la Semaine mondiale de la gentillesse (8-15 novembre 2015) revient au World Kindness Movement (WKM : Mouvement mondial de la gentillesse et de la bienveillance). Mouvement apolitique et areligieux, celui-ci a été initié en 1997 et rassemble au travers d’une coalition d’ONG et d’organisations gouvernementales locales plus de 23 pays dans le monde.
En 2015, l’ONG française “World Kindness France” a vu le jour avec à sa présidence Sabine Devlieger. Cette coach et formatrice de profession est aussi co-présidente du “Mouvement mondial gentillesse et bienveillance Provence”, une antenne locale née à Avignon en juin 2014. Selon elle, “la gentillesse est la noblesse de l’âme”. Convaincue que nous portons tous en nous des valeurs naturelles d’altruisme, elle résume : “Quand nous faisons du mal à quelqu’un, nous nous sentons coupable, parce que ce n’est pas notre vraie nature. Ça soulage peut-être sur le moment, mais on se sent mieux quand on fait le bien autour de soi. Nous sommes faits naturellement pour coopérer”.
Cette semaine, le World Kindness Movement et ses relais français invitent à se focaliser sur la célébration des qualités de l’autre et sur les services qu’il nous a rendus au cours de l’année. Un message clé résume cet état d’esprit : “Tu es super tel que tu es, j’apprécie tes qualités, merci pour ta gentillesse !”. “Au lieu de critiquer et de juger l’autre, nous voulons faire naître des sentiments de bienveillance et favoriser la coopération entre les êtres, au-delà de ce qui nous sépare et nous différencie”, insiste Sabine Devlieger.
Avec les autres ambassadeurs du mouvement, elle regrette ce monde où la peur et le stress règnent. “Les conflits et le manque de soutien mutuel coûtent très chers à notre société directement et indirectement”, assure-t-elle. “Il suffit de quantifier les souffrances ainsi que la quantité d’énergie et d’argent perdus dans les procès, les divorces, les licenciements brutaux ou les conflits de voisinage…” Le plan Vigipirate coûte chaque jour à lui seul un million d’euros (source : Le monde). Basé sur des données comme celles-ci, le mouvement WKM propose une alternative sociétale pour rassembler des personnes qui pourront ensemble faire l’expérience de la bienveillance. “C’est possible et c’est très beau !”
Dimanche 8 novembre un flashmob, une danse internationale de la gentillesse, a rassemblé des centaines de personnes valides et en situation de handicap, place du Palais des Papes à Avignon, en synergie avec 130 villes dans le monde. “Le pont d’Avignon, mondialement connu, est un pont cassé. Il symbolise le lien humain détérioré que nous sommes invités à reconstruire tous ensemble aujourd’hui.”
Ce dimanche 15 novembre, ce sont les habitants du monde entier, et notamment à Paris, qui sont invités à se rassembler sur les ponts de leur ville pour créer les “ponts de la gentillesse, les bridges of kindness” et relier symboliquement les populations entre elles. Car selon Sabine Devlieger, tous les êtres humains sont liés. « Il n’y a qu’à observer notre assiette ou nos vêtements et nous en prendrons conscience. »
Lors de cette semaine, et bien au-delà, le WKM nous invite à toujours choisir la gentillesse plutôt que l’agressivité. A préférer l’écoute, même lorsque l’on est blessé. “Nous devons faire le choix d’essayer de comprendre l’agresseur pour entrer pleinement dans notre humanité. C’est de notre capacité à gérer nos comportements instinctifs que va dépendre le futur de notre planète.”
A terme, le mouvement WKM a pour objectif de nous permettre à tous de naître, de vivre, d’apprendre, et de vieillir dans un environnement plus bienveillant. Tentant, n’est-ce pas ?
Pour les contacter : contact@gentillesse-bienveillance.com ou france@theworldkindnessmovement.org