Lors de l’Angélus de ce dimanche, le Souverain Pontife a fait part aux fidèles rassemblés sous son balcon de sa tristesse et de sa colère suite à la divulgation de documents confidentiels du Saint-Siège. Ce dimanche 8 novembre, lors de l’Angélus place Saint-Pierre, François est revenu sur l’affaire que d’aucuns nomment déjà “Vatileaks II” : des liasses de papiers du Saint-Siège auraient été livrés à deux journalistes par Mgr Lucio Angel Vallejo Balda, un prélat espagnol, et Francesca Immacolata Chaouqui, une laïque italienne (Aleteia). “Je sais que beaucoup d’entre vous ont été troublés par les informations qui ont circulé ces jours derniers au sujet de documents confidentiels du Saint-Siège qui ont été dérobés et publiés”, a confié le Saint-Père.
“Je voudrais d’abord vous dire que voler ces documents est un délit, a-t-il martelé. C’est un acte déplorable qui n’aide pas. Moi-même, j’avais demandé de réaliser ce travail et ces documents. Mes collaborateurs et moi-même les connaissions déjà bien. Des mesures ont été prises et ont commencé à donner des résultats, dont certains sont déjà visibles.”
Aller de l’avant avec confiance et espoir
Le pape François a pris soin d’écarter toute inquiétude sur ls réformes en cours et sa propre position : “Je veux vous assurer que ce triste fait ne m’écarte pas du travail de réforme que nous sommes en train d’accomplir avec mes collaborateurs et avec le soutien de vous tous. Oui, avec le soutien de toute l’Église, parce que l’Église se renouvelle avec la prière et avec la sainteté quotidienne de chaque baptisé”.
“Je vous remercie et vous demande de continuer à prier pour le Pape et pour l’Église, a-t-il conclu, sans vous laisser tourmenter mais en allant de l’avant avec confiance et espoir.”