Le père Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, a coupé court aux rumeurs “infondées” concernant la santé du pape François.
Une information “totalement infondée, irresponsable, qui ne mérite aucune attention”. C’est avec des mots très durs que le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, a dénoncé, dans un communiqué paru dans la nuit de mardi à mercredi, le contenu d’un article du Quotidiano Nazionale affirmant que le pape François, 78 ans, souffrirait d’une tumeur au cerveau.
D’après les informations de ce titre de la presse quotidienne régionale italien, rapidement reprises par les médias nationaux et internationaux, le Saint-Père aurait consulté au mois de mars dernier, dans une clinique de Pise (Toscane), un spécialiste japonais en tumeur du cerveau, le professeur Takanori Fukushima. Toujours selon les journalistes italiens, le médecin aurait découvert une “petite tâche sombre” lors d’un examen médical.
“Un acte grave et inqualifiable”
Sans surprise, par la voix de son porte-parole, le Vatican a donc immédiatement démenti l’information : “Il est facile de constater combien le Pape poursuit, normalement et sans interruption, ses intenses activités”, fait d’ailleurs remarquer le père Lombardi dans son communiqué nocturne.
Ce midi, ouvrant le briefing quotidien sur les travaux synodaux, le directeur du Bureau de Presse a confirmé que l’article traitant de la santé du Saint-Père était sans fondement : “Je le fais après m’être informé auprès des autorités compétentes, le Saint-Père compris. Aucun médecin japonais n’est venu au Vatican pour l’examiner, et aucun des examens indiqués dans l’article n’a été effectué”, a-t-il assuré face aux journalistes.
“On m’a également assuré qu’aucun appareil extérieur n’a utilisé l’héliport vatican, pas même en janvier. Ceci dit, je confirme que le Saint-Père est en bonne santé. De même, je dois répéter que l’article en question constitue un acte grave et inqualifiable. Tout comme est irresponsable et injustifiable la diffusion continuelle de fausses nouvelles. Puisse cette histoire cesser sur le champ” a-t-il appelé de ses vœux.
Depuis son élection, l’état de santé de François, qui ne vit qu’avec un seul poumon depuis une opération en 1957, revient régulièrement sur le devant de la scène, en particulier à l’occasion de ses nombreux déplacements et de ses déclarations dans lesquelles il a déjà assuré avoir le sentiment qu’il ne lui restait plus que quelques années à vivre (Aleteia).