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Il était architecte, il est devenu… frère dominicain

Fr charles Desjoberts

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Blog Jeunes Cathos - publié le 10/08/15
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Le Blog Jeunes Cathos vous parle du Frère Charles Desjobert, un étudiant dominicain du couvent de Lille. Il y prononcera ses vœux solennels le 29 août prochain.
Avant son entrée dans l’Ordre des Prêcheurs, Charles était étudiant en architecture. Une passion qui ne l’a pas quittée, et qui s’est accompagnée de la découverte du Bienheureux Pier Giorgio Frassati, auquel il vient de consacrer un livre (Prier 15 jours avec Pier Giorgio Frassati, éditions Nouvelles Cités). Frère Charles nous en dit plus sur son parcours personnel, diversifié par ses talents mais unifié par le choix de la famille dominicaine.

Profession simple puis solennelle

Notre vocation de frère dominicain se vit dès notre profession simple (engagement pour trois ans). Avec la profession solennelle, je m’apprête à m’engager jusqu’à la mort et à poursuivre le chemin. Je suis serein car je crois que c’est là que le Seigneur m’appelle et j’ai découvert la beauté de la vie fraternelle dans l’Ordre dominicain, la simplicité et l’exigence qu’implique notre vie de religieux faite de contemplation et d’activités très concrètes dans le monde. Avec la profession, il y a aussi l’abandon définitif de nos biens personnels : une occasion de réaliser à nouveau ce qu’implique la pauvreté volontaire. Nous sommes trois frères à nous engager en même temps au couvent de Lille, le 29 août prochain : après un temps de retraite en ermitage au printemps, qui fut pour moi l’occasion de relire la vie de saint Dominique,  nous aurons quelques jours en silence dans un monastère. A chaque profession, nous commençons par demander la miséricorde de Dieu et celle des frères, c’est là une des clefs de notre vie religieuse : apprendre à donner et à recevoir la miséricorde est sans doute la meilleur préparation.

Dominicain, architecte, écrivain

Petit, je voulais être moine-architecte… finalement je ne suis ni tout à fait l’un, ni tout à fait l’autre, mais pas loin tout de même ! Je vois une continuité entre mes études et ma vie de frère même si bien sûr, celle-ci implique un don total. Etre prêt à se laisser surprendre par les missions confiées fait partie de notre vie chrétienne et du voeu d’obéissance. Si le Christ est au centre, l’architecture demeure une grande passion. Je crois que l’art et l’architecture sacrés sont un vrai défi pour notre Eglise et qu’ils peuvent être le lieu d’un dialogue fécond avec des gens éloignés de la foi. Je vois finalement cette passion comme un espace de prédication et d’apostolat. N’est-ce pas pleinement dominicain ? Lire la suite de cet article en cliquant ici

 

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