Pour le père Hormoz Aslani Babroudi, l’accord majeur trouvé ce mardi 14 juillet entre l’Iran et les grandes puissances est véritablement une “prière exaucée” par le Christ.
Il aura fallu deux ans de négociations acharnées et 17 jours de pourparlers sans interruption pour que les négociateurs de l'Iran et des grandes puissances (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) obtiennent enfin le 15 juillet un compromis sur le délicat dossier du nucléaire iranien. Mais, bien au-delà de la question du nucléaire, par cet accord, l'Iran annonce son retour sur le devant de la scène internationale.
Le père Hormoz Aslani Babroudi, prêtre chaldéen iranien et directeur national des Œuvres pontificales missionnaires d’Iran se réjouit de ce qu'il estime être une "prière exaucée" : "Nous prions Notre Seigneur Jésus-Christ et Lui rendons grâce pour cette bonne nouvelle. Nous Lui demandons de nous protéger. Nous Lui demandons également de bénir et donner force et courage à tout le peuple et à l’ensemble de notre bien-aimé Iran, y compris aux responsables qui ont soin de nous et dirigent le pays", a-t-il délaré à l'Agence Fides. "Cet accord représente certainement un pas positif pour notre pays, ainsi que pour le reste du monde. Je crois que nombreux sont ceux qui, ces jours-ci, attendaient avec impatience ce résultat", estime le père Hormoz Aslani Babroudi.
"L’Iran n’est pas comme le racontent certains réseaux médiatiques"
Pour le prêtre chaldéen, c'est l'occasion ou jamais de diffuser une image médiatique de l'Iran plus fidèle à la réalité : "Désormais, il sera plus facile pour le monde de porter un regard positif sur l’Iran. Le désir d’harmonie pourra prévaloir et il sera plus facile de faire voir à tous que l’Iran n’est pas comme le racontent certains réseaux médiatiques". Selon lui, "les insinuations malveillantes mises en circulation encore en ces heures par ceux qui sont hostiles à l’Iran de manière préjudicielle seront démenties".
L'une des opportunités majeures de cet accord historique est la fin imminente de l'embargo extrêmement lourd qui pèse sur la population. Pour le père Hormoz Aslani Babroudi, les Iraniens vont véritablement rentrer dans une nouvelle ère : "Nous pourrons travailler et utiliser la science pour le bien du pays. Nous pourrons développer les technologies pour vivre mieux", s'est-il félicité.