Selon cet expert consulté par un journal italien, après les récentes attaques en Tunisie, l’hypothèse la plus probable serait que les terroristes islamistes s’en prennent maintenant à l’Italie, via les régions du Sud.
Un analyste pour le ministère américain de la Défense, John Sutherland, a déclaré au quotidien italien Il Tempo après l'attaque à Sousse, en Tunisie : "C'est devenu un mouvement logique et nécessaire de lancer une attaque dans le Sud de l'Italie, parce que l'EI a désormais Rome en ligne de mire". Selon cet officier d'infanterie de l'armée américaine à la retraite, les djihadistes pourront se dissimuler parmi la multitude de migrants en transit vers l'Italie : "Les seuls à ne pas avoir remarqué, alors qu'ils arrivent tous les jours sous vos yeux, semblent être les seules institutions italiennes", a-t-il par ailleurs estimé.
Les Balkans, foyer du radicalisme islamique
Selon les informations des services de renseignement britanniques révélées par le quotidien Il Tempo, la menace djihadiste proviendrait désormais des Balkans. Le ministère de l'Intérieur italien a averti après les attaques récentes que les ports des Pouilles et des Marches situés en Adriatique, tels que celui d'Ancône, et ceux de Bari et Brindisi au Sud, sont des lieux d'accès probables pour frapper l'Italie. "La région des Balkans est connu pour être un foyer du radicalisme islamique, de plus en plus impliqué dans le recrutement et le transfert de djihadistes en Syrie et en Irak", a reconnu une source du ministère de l'Intérieur au journal Il Messaggero. Les autorités italiennes ont en outre fait savoir que les réfugiés continueront d'être acceptés, seuls ceux qui n'ont pas le droit de rester en Italie seront renvoyés chez eux.