Un mort dans une usine en France, 38 sur une plage tunisienne, 13 dans une mosquée chiite à Koweït City : le terrorisme islamique se déchaîne.
À peine venait-on d’apprendre l’attentat terroriste qui a fait une victime odieusement décapitée dans une usine de l’Isère (Aleteia), que l’actualité témoignait du déchaînement du terrorisme islamique en Tunisie et au Koweït.
Une plage tunisienne
Des trois pays visés ce vendredi 26 juin, c’est la Tunisie qui est le plus durement touchée puisque c’est une fois de plus son tourisme, vital pour l’économie du pays, qui a été la cible d’un terroriste. Celui-ci a tiré à la mi-journée sur les estivants d’une plage tunisienne de la zone touristique très réputée d’El Kantaoui, à proximité de la ville de Sousse. Selon le dernier bilan du ministère de l’Intérieur tunisien, 38 touristes étrangers (britanniques, allemands et belges) ont été tués sur la plage et dans une piscine de deux hôtels voisins, l’Imperial Marhaba et le Soviva voisin. Le tireur mêlé aux estivants a sorti une Kalachnikov dissimulée dans un parasol et a posément tiré des rafales sur les étrangers (Le Parisien).
Cette nouvelle attaque est un coup très dur pour la Tunisie déjà très durement éprouvée le 18 mars par l’attentat sanglant (21 touristes et un policier tués) contre le musée du Bardo à Tunis qui avait été revendiqué par le groupe djihadiste Etat islamique (EI) (Aleteia). Cet attentat avait fait chuter de plus de 25% le nombre de touristes sur un an.
Une mosquée chiite au Koweït
Au Koweït, ce même 26 juin, c’est une mosquée chiite de la capitale qui a été la cible du terrorisme de l’État islamique : un attentat suicide pendant la grande prière du vendredi a fait au moins 13 morts et 25 blessés (Atlasinfo). La conjonction sans doute pas fortuite entre ces trois attentats rappelle qu’avant d’être en guerre contre les "infidèles" occidentaux, l’organisation État islamique mène une lutte sans merci contre les "hérétiques" chiites.