Toutes demandent l’arrêt immédiat de la gestation pour autrui (GPA) partout dans le monde.
En décembre 2010, une tribune favorable à l’encadrement de la GPA publiée dans Le Monde avait été signée par 60 personnalités. Aujourd’hui plus de 160 personnalités et associations en signent une nouvelle « pour demander aux gouvernements des nations du monde ainsi qu’aux leaders de la communauté internationale de travailler ensemble à l’arrêt immédiat de la GPA ».
Un appel international
Leur initiative rejoint l’appel international pour l’abolition de la GPA, lancé par le Center for Bioethics and Culture aux Etats-Unis et relayé en France par le Corp (Collectif pour le Respect de la Personne), jeune association d’hommes, universitaires, scientifiques, philosophes, qui mettent leurs compétences et leur expérience au service de la promotion des droits et du respect de la personne humaine partout dans le monde.
Poser des limites aux désirs
Les signataires de la campagne sont « des femmes et des hommes d’origines ethniques, religieuses, culturelles, socio-économiques différentes venant de toutes les régions du monde » qui reconnaissent « la force du désir de parentalité », mais estiment, comme pour la plupart des désirs, que des limites doivent lui être imposé. La GPA doit être interdite « en ce qu’elle constitue une violation des droits humains des femmes et des enfants ». Y avoir recours n’est pas dénué de risques, à la fois « pour la mère de substitution, pour les jeunes femmes qui vendent leurs ovocytes et pour les enfants nés grâce aux techniques d’AMP». En outre, elle « rompt le lien maternel naturel qui s’établit pendant la grossesse ».
Les signataires sont convaincus qu’il n’y a pas de différence entre la pratique commerciale de la gestation pour autrui et la vente ainsi que l’achat d’enfants. Et même s’il n’y a pas échange d’argent (c’est-à-dire la version non rémunérée, ou « altruiste »), toute pratique qui expose des femmes et des enfants à de tels risques doit être interdite. Enfin «personne n’a droit à un enfant, pas plus les hétérosexuels que les homosexuels ou les individus ayant fait le choix de rester célibataire », réaffirment avec force les signataires.
Pour connaître les noms des personnalités et des organisations signataires, et se joindre à cette pétition, consultez le site internet : www.stopsurrogacynow.com