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Kenya : après le massacre de Garissa, des parents cherchent encore leur enfant

 

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Arthur Herlin - publié le 14/04/15
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Alors que l’inhumation des victimes a débuté le 11 avril, certains parents ignoraient encore si leur enfant fait partie des victimes.L’identification des corps des étudiants tués à l’université de Garrissa (Kenya) se fait dans la confusion la plus totale. Vendredi dans la matinée, les familles ont été invitées à se rendre à la morgue de Nairobi pour identifier et récupérer les corps. Pourtant, plusieurs d’entre elles n’ont pas été autorisées à repartir avec leurs proches afin de les inhumer. En effet, certaines dépouilles « ont été identifiées par deux familles différentes », témoigne George Williams à Afrik.com, chargé de contacter les proches des victimes. Il est prévu de relever les empreintes digitales des corps afin de désigner avec certitude les familles légitimes.  
 

Condoléances présidentielles

Sur les 148 dépouilles recensées, seules 130 d’entre elles ont pu être récupérées par leurs proches et enterrées. Jeudi, le président kenyan Uhuru Kenyatta a signé des courriers destinés aux familles touchées par la tragédie de l’université de Garrissa : il y présente ses « condoléances et celles du pays » et promet « qu’en tant que nation, nous n’oublierons jamais [les victimes], comme nous ne pardonnerons jamais à ceux qui ont pris leur vie ». Une fois que le processus d’identification sera achevé, les dernières familles devraient recevoir à leur tour la même missive présidentielle.  

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