Partie d’Argentine, elle compte arriver dans six mois à Philadelphie pour la Rencontre mondiale des familles.
Pas moins de 2 millions de fidèles sont attendus pour la visite du pape François lors de la Rencontre mondiale des familles en septembre à Philadelphie (États-Unis). Parmi eux, la famille Walker ne manquerait ce rendez-vous pour rien au monde, à tel point qu’elle a déjà fait ses valises et pris la route depuis l’Argentine.
« Nous sommes très fans de François, non seulement parce qu’il est Argentin, mais aussi pour la façon dont il s’exprime », explique Noël, la mère de famille. « C’est un Pape affectueux qui défend et prend soin des familles. En tant que famille, nous nous sentons soutenus », estime-t-elle. En mars dernier, Noël et Alfredo Walker ont décidé de laisser de côté leur travail et d’embarquer leurs trois filles et leur garçon pour le voyage de leur vie.
Odysée familiale
Pour cette aventure, Alfredo a lui-même rénové et aménagé un combi Wolkswagen des années 80. À bord du véhicule, toute la famille a vogué jusqu’au Chili où le voyage s’est transformé en odyssée : « Notre van est tombé en panne à plusieurs reprises », explique la mère de famille. « Nous nous sommes retrouvés au beau milieu d’une catastrophe naturelle dans le Nord du Chili. Il y a dix jours, des trombes d’eau sont tombées et des coulées de boue ont recouvert des petites villes. Il y a eu de nombreuses victimes et des histoires très tristes », regrette-t-elle. Mais pas de quoi décourager les Walker qui restent émerveillés par les élans de solidarité qu’ils observent sur leur parcours : « Nous avons rencontré des gens merveilleux qui s’entraidaient ».
S’aider les uns les autres
Dès le départ Alfred et Noël ont fait le choix de tout laisser derrière eux et de voyager avec peu de moyens. Ils voulaient ainsi solliciter la générosité des gens et favoriser les rencontres. Et jusqu’ici, ils n’ont pas été déçus : « Au début, quand nous étions encore en Argentine, nous étions hébergés par des amis ou des amis d’amis. Mais au Chili nous avons dû élargir le cercle : des parents d’amis nous ont aidés puis des gens que nous ne connaissions pas du tout ! », se félicite la mère de famille. « Près de Santiago, nous nous sommes présentés dans une paroisse locale et une dame nous a invités dans sa maison. » Aujourd’hui, les Walker reçoivent même des messages de soutien sur leur page Facebook : « Des gens nous invitent à passer dans leur pays les rencontrer », se réjouit Noël.