La colère de Jésus que nous rapporte l’Évangile de ce 3e dimanche de Carême montre la lutte pour la justice du Vivant par excellence : « Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent » (Victor Hugo).
Existe-t-il de saintes colères ? Nous n’avons pas à tout accepter, mais à aimer, parfois avec colère, comme le Christ a chassé les marchands du Temple par amour pour la maison de son Père. Il y a des situations ou des gestes qui nous choquent parce que nous sommes épris de justice et de compassion. C’est ce que Jésus a vécu dans ce récit repris par les quatre évangélistes et qui figure au 3e dimanche de Carême.
La Pâque juive approche. Jésus monte à Jérusalem pour aller au Temple, le lieu par excellence du judaïsme. Il y a une grande affluence dans la cité, plusieurs viennent de loin. Les gens entrent et sortent du Temple comme dans une foire. Ils achètent des agneaux sur place, les égorgent pour les offrir en sacrifice. Il y a les comptoirs de change pour permettre aux voyageurs d’échanger leurs pièces de monnaie étrangère, donc impures. Certains crient au voleur, font la grimace à cause du prix exagéré. On dépouille surtout les plus pauvres. Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier