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Les publicités de Gleeden retirées dans plusieurs villes franciliennes

BELGIUM, Brussels : A picture taken on February 24, 2012 shows an advertisement for Gleeden.com, the first extramarital dating site made by women, reading "The Lover Doesnt Cost Anything To Health Insurances, Not Like Antidepressants", in a streets of Brussels. AFP PHOTO / BELGA - BRUNO FAHY

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La rédaction d'Aleteia - publié le 19/02/15
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La mobilisation a payé : les affiches publicitaires promouvant le site spécialiste des rencontres adultères sont retirées des bus dans certaines villes d’Île-de-France.
Il y a quelques jours de cela, à l’initiative de l’un de nos lecteurs, Aleteia vous avait recommandé de protester contre la présence des affiches du site de rencontres Gleeden sur les bus franciliens, suite à la réaction de différents maires. Le blogueur Koz avait lui aussi réagi vertement à cette campagne de publicité omniprésente en Île-de-France, incitant à « croquer la pomme ». Une pétition avait également été initiée à l’automne dernier. Après les protestations du maire de Versailles, c’est celui de Sèvres qui a récemment décidé d’écrire à Transdev, estimant, en sa « qualité d’officier d’état civil, que cette publicité est clairement une incitation au non-respect du Code civil qui stipule que les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance ». Une tribune vient par ailleurs d’être co-signée sur Figaro Vox par plus de 160 élus d’Île-de-France. Elle va être adressée au président de la RATP, Monsieur Mongin, par quatre élus signataires de Paris, Asnières et Boulogne-Billancourt, pour qu’ils puissent le rencontrer et recevoir sa réponse.

En tout cas, avant même cette tribune, l’argument, et les protestations, ont porté leurs fruits : le réseau de transports Keolis a reconnu avoir reçu plus de 500 lettres de réclamations en une semaine, quand elle en reçoit d’ordinaire 900 par an. De quoi susciter l’attention de Keolis, qui a donc décidé de retirer la publicité incriminée, notamment à Versailles, pour « répondre aux attentes des voyageurs ». Le site de rencontres, dont le chiffre d’affaires et le concept reposent sur l’incitation à l’adultère, a pour sa part dénoncé « une atteinte à la liberté d’affichage » et « un retour en arrière », soulignant que « l’infidélité ne constitue plus un délit pénal depuis 1975 ». Gleeden.com a affirmé dans un communiqué, que les publicités avaient été retirées de l’arrière des bus dans différentes communes des Yvelines (Poissy, Rambouillet, Saint-Germain, Chatou, Conflans-Sainte-Honorine et Versailles) ainsi qu’à Sèvres (Hauts-de-Seine), avant même la fin de la campagne prévue le 9 février… juste avant la Saint-Valentin.

Mais l’affaire Gleeden ne s’arrêtera sans doute pas là : mercredi 18 février, les Associations familiales catholiques ont assigné devant le tribunal de Paris la société éditrice du site, Black Divine, pour « contester la légalité du site et de ses communications publicitaires », a fait savoir leur avocat, Me Henri de Beauregard.

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