Chaque semaine pendant le Carême, les Œuvres pontificales missionnaires proposent un bref message pour fortifier notre fibre de « disciple missionnaire » du Christ.
Cette année, ces billets hebdomadaires viendront souligner la sève missionnaire qui jaillit du Notre Père. Ainsi, notre prière quotidienne se fera invitation plus pressante à devenir de fidèles disciples, c’est-à-dire des « disciples missionnaires ». Le Christ ouvre ce Notre Père, qu’il nous offre pour nous apprendre à prier, par ce nouveau et ultime nom de Dieu, « Père » qui émerveillait tant le saint curé d’Ars. Jésus, cependant ne nous invite pas à dire « Père » tout court, ni « mon Père » mais bien « notre Père »
Pourquoi donc ce pluriel ?
Pour que je n’imagine pas pouvoir dire en toute vérité « Père » à Dieu, sans ardemment désirer que tous puissent le dire avec moi, sans clairement discerner que tous sont appelés à être des fils, sans conséquemment travailler à ce que tous sachent y être invités.
Pour pouvoir dire « Père »
il faut que je désire que le fils prodigue revienne et soit pardonné, que l’ainé lui-même retrouve l’élan de l’amour filial et fraternel, que quiconque est encore loin ou dans l’obscurité, trouve le chemin vers le Père ; non pas désir vague et sans lendemain mais précisément désir qui me fait devenir davantage disciple car davantage missionnaire.