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L’urgence de la Bible : la lire, oui, mais comment ?

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Cahiers Libres - publié le 12/02/15
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« L’ignorance des Saintes Écritures, c’est l’ignorance du Christ ! », disait saint Jérôme. Les Cahiers Libres reviennent sur le devoir que tout chrétien a de connaître la Bible.« L’ignorance des Saintes Écritures, c’est l’ignorance du Christ ! » Telle est la mise en garde que nous adresse toute la tradition catholique par la voix de saint Jérôme (Père de l’Église, IVe siècle). Et pourtant… Et pourtant, combien d’entre nous savent s’y retrouver dans leur Bible ? Combien savent si les Psaumes sont avant ou après l’Exode ? Combien savent dans quels livres on peut lire le Décalogue ? Pire, combien d’entre nous ont déjà lu un livre biblique dans son intégralité, ne serait-ce qu’une lettre de St Paul ou l’un des quatre Évangiles ?

Il ne s’agit point d’érudition, de briller dans votre groupe de prière en citant Ph 4,4 ; Jn 10,10 ou Ex 3,14 de tête. Il s’agit de connaître intimement, profondément et précisément la Parole que nous adresse notre Dieu. Il l’a promis, la Parole qu’Il nous envoie, telle la rosée qui féconde la terre, ne remontera pas avant d’avoir produit son effet (cf. Is 55,10-11). Le ferons-nous mentir ? Il est urgent de lire, de manger sa Parole, de s’en nourrir afin qu’elle produise, enfin, son effet ! « Ouvre la bouche, moi je l’emplirai » (Ps 81,10) dit le Seigneur, « Mange ce rouleau et va parler » (Ez 3,1) nous supplie-t-Il. La méthode est simple : lire, lire, lire encore, s’en délecter, s’en rassasier et se laisser transformer par l’aliment véritable, la Parole à la douceur de miel (cf. Ez 3,3). Devenir ainsi des « foyers de lumière présentant au monde la Parole de vie » ainsi que nous y exhorte l’Apôtre (Ph 2,15-16).

La Parole de Dieu en dose homéopathique ?

Si nous sommes si gravement ignorant des Écritures, cela s’explique en partie du fait que nos parcours de catéchèses et les homélies de nos curés sont souvent bien pauvres bibliquement.

Heureusement, la liturgie nous sert de béquille. Chaque dimanche, l’Église nous force à entendre un peu de l’Ancien et du Nouveau Testament. Et même si le curé s’obstine à ne jamais citer les Écritures dans ses homélies et ses topos, la liturgie le force à nous la proclamer, au moins un peu. Quelques versets chaque dimanche. Aux plus zélés, Magnificat (et autres mensuels liturgiques) permet de se préparer à la proclamation dominicale en livrant chaque mois une dose homéopathique de Bible.

Mais sérieusement, peut-on se contenter de cela ? C’est un apéritif ! Un très bon apéritif, mais ça ne suffira pas encore à faire de nous des « foyers de lumière présentant au monde la Parole de Vie » (Ph 2,14-16) ! C’est mieux que rien, oui. Bien sûr. Mais la Parole, pour nous livrer l’infinité de son sens, a besoin de plus. Lire la suite sur Cahiers Libres

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