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Daech : « Qu’Allah maudisse la France ! »

This photo released on January 9, 2015 by the French police shows Hayat Boumeddiene suspected of being involved in the killing of a policewoman in Montrouge on January 8 with another supect Amedy Coulibaly. Coulibaly is also supected to have taken a hostage at a kosher grocery store on January 9, 2015. A police source told AFP Coulibaly was linked to two brothers who massacred 12 people at satirical magazine Charlie Hebdo on Wednesday. Sources close to the investigation said shooting had erupted at Porte de Vincennes in the east of Paris on Friday afternoon. AFP PHOTO / FRENCH POLICE
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Philippe Oswald - publié le 12/02/15
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Sous ce titre choc, un magazine de l’État islamique publie une interview présentée comme étant celle de Hayat Boumeddienne, la veuve d’Amedy Coulibaly, le terroriste de la porte de Vincennes.
Une femme est la « guest star » du deuxième numéro de Dar al Islam (Les terres de l’islam), le magazine francophone de propagande de l’autoproclamé État islamique (Libération).

Subtilement intitulé : « Qu’Allah maudisse la France ! », ce numéro est entièrement consacré aux attaques terroristes qui ont frappé notre pays. L’interviewée est présentée comme « l’épouse de notre frère Abdoullah Al-Ifriqui »,  qui est le nom de guerre choisi par Amédy Coulibaly, l’auteur du meurtre d’une jeune policière municipale et du massacre de l’Hyper Casher de la porte de Vincennes.

Il s’agirait donc de Hayat Boumeddiene qui avait quitté la France pour la Syrie en janvier, peu de temps avant que son mari ne passe à l’acte,  et qui est depuis recherchée par toutes les polices (non islamiques).  

L’interview est en fait une longue tribune à la louange de la foi musulmane et la nécessité de rejoindre les terres du pseudo « califat ». « Hayat Boumeddiene affirme ressentir "un soulagement" d’avoir rejoint les territoires contrôlées par l’État islamique, résume le JDD"Louange à Allah qui m’a facilité la route, je n’ai rencontré aucune difficulté (…)." Elle y évoque par ailleurs son mari. Quand "le califat a été proclamé (…) son cœur brûlait d’envie de rejoindre ses frères", dit-elle. "Ses yeux brillaient à chaque fois qu’il visionnait les vidéos de l’État islamique", ajoute-t-elle encore ».

Rien ne permet d’authentifier cette interview, relève Atlantico : « Aucune photographie de la jeune femme ne permet de dater ou de localiser l’entretien ».

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