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Prisons : les cavernes d’Ali Baba des islamistes

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Philippe Oswald - publié le 26/01/15
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Des fouilles entreprises dans les cellules de musulmans radicaux après les derniers attentats ont permis de découvrir des téléphones portables et tout un attirail électronique.
Mieux aurait valu le faire plus tôt… Après les massacres commis par les frères Kouachi à Charlie Hebdo et par Amedy Coulibaly dans l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, l’administration pénitentiaire a reçu la consigne de passer au peigne fin les cellules occupées par les islamistes les plus radicaux répartis dans diverses prisons de France.

« Des saisies hallucinantes »

Or les 80 fouilles effectuées ont permis de saisir tout un attirail électronique : des téléphones portables, des cartes SIM et des clés USB ! Parmi les possesseurs de ces moyens de communication, Djamel Beghal, le mentor des frères Kouachi, Mohamed Achamlane, le leader de Forsane Alizza, groupuscule impliqué dans l’affaire Merah, Rachid Ramda, le cerveau des attentats de 1995, dont la cellule était pourtant supposée être ultra-sécurisée… « Des saisies hallucinantes », commente RTL. « Des enquêtes internes ont été systématiquement ouvertes pour tenter de comprendre comment ces objets ont pu entrer en prison. » « Tous ces matériels font l’objet d’analyses pour déceler d’éventuelles complicités » (Metronews).

Plusieurs de ces prisonniers s’étaient croisés en prison et avaient sans doute pu ainsi garder le contact. C’était le cas de Djamel Beghal, Franco-Algérien condamné pour un projet d’attentat contre l’ambassade des États-Unis à Paris, qui avait rencontré Chérif Kouachi, mais aussi Amedy Coulibaly, dans la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). 

Des cris de joie après les attentats

Même quand ils sont au-dessus de tous soupçons, les surveillants et les aumôniers musulmans sont démunis face à la radicalisation en prison, écrivait Le Monde dans une enquête effectuée quelques jours avant ces fouilles. C’était au lendemain des attentats salués par les cris de joie des prisonniers islamistes : « Ils ont crié “Allah Akbar” pendant deux jours. On a aussi eu des menaces : “Si ça t’a pas suffi, à la sortie, on va faire comme les frères Kouachi”.  (…) La maison centrale hypersécurisée de Condé-sur-Sarthe (Orne) a vécu au rythme des cris de gloire de certains prisonniers, exaltés par les attaques terroristes en région parisienne, qu’ils suivaient en direct à la télévision et à la radio ». Mais il y avait eu de nombreux précédents. 

Les islamistes font la loi

Plus grave encore, au quotidien, les islamistes font la loi. Les surveillants évoquent « les brimades infligées à ceux qui fument ou qui écoutent de la musique, des appels à la prière, de vives incitations à lire le Coran, le prosélytisme auprès des détenus les plus isolés. Et le personnel a peu de marge de manœuvre pour agir face à ces comportements (…) si ce n’est les signaler au bureau du renseignement pénitentiaire »… composé seulement d’une trentaine de personnes mais dont Manuel Valls a annoncé le renforcement des effectifs.

Il y a le feu ! L’islam est à la mode dans les prisons de France : certains se convertissent par bravade, d’autres pour  bénéficier d’avantages (notamment des dîners plus copieux pour les détenus qui observent le ramadan …) et la majorité pour avoir la paix.

Cette situation dans nos prisons n’est pas de nature à rassurer les Français, notamment ceux qui ont été désignés comme des cibles prioritaires par les terroristes islamistes. Telle Valérie, l’épouse de Philippe Braham, une des quatre victimes d’Amedy Coulibaly à l’Hyper Cacher. Dans un bouleversant et très digne témoignage à BFMTV, cette jeune mère de quatre enfants explique pourquoi, malgré sa vie dévastée et la menace qui pèse sur la communauté juive, elle veut rester dans son pays, la France. Pourtant, elle ne se fait pas d’illusions : « Une fois que l’histoire sera mise de côté, ça n’empêchera pas d’autres terroristes de recommencer ».


 

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