Au lendemain du carnage de Charlie Hebdo, c’est à Montrouge, à l’autre bout de Paris, qu’une policière municipale a été tuée, et un policier blessé. Ils ont été mitraillés dans le dos.
Le tueur avait lui aussi une arme de guerre. Il n’a laissé aucune chance aux policiers municipaux qu’il a mitraillés dans le dos alors qu’ils intervenaient pour un banal accrochage ce jeudi matin, à proximité de la Porte de Châtillon (sud de Paris), à la limite entre Malakoff et Montrouge. Clarissa Jean-Philippe, 26 ans, a été tuée tandis que l’autre agent municipal a été blessé. Il est à présent hors de danger. Le tireur, décrit par des témoins comme porteur d’un gilet pare-balles, d’une arme de poing et d’un fusil mitrailleur, est en fuite (Sud Ouest).
« Le tireur s’est enfui à bord d’une Clio qui vient d’être retrouvée à Arcueil (Val-de-Marne), a précisé une source policière à L’Express. À Arcueil, le quartier a été bouclé au niveau de la station de RER Laplace. Mais plusieurs sources parlent cependant de deux fuyards, le tireur et "un complice". Ce dernier aurait pris la fuite à pied. »
S’il n’y a pas de lien établi avec l’attentat de Charlie Hebdo, il s’agit bien d’un attentat terroriste : la section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête « au vu du contexte actuel, de l’armement lourd de l’auteur des faits et du caractère délibéré d’un acte visant les forces de l’ordre » (Le Parisien).