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Air Asia : un espoir de connaître les causes du crash

This January 5, 2015 US Navy handout photo shows Navy Diver 2nd Class Daniel Soulliard, assigned to Mobile Diving and Salvage Unit (MDSU) 1, monitoring the readings from a Tow Fish side scan sonar system on board littoral combat ship USS Fort Worth's (LCS 3) 11-meter rigid hull inflatable boat. Fort Worth is currently on station in the Java Sea and supporting Indonesian-led efforts to locate missing AirAsia Flight QZ8501. The massive relief effort in the Java Sea entered its ninth day, struggling in bad weather conditions to find more bodies or the "black box" flight data recorders, which are crucial to determining the cause of the disaster. Only three more bodies were recovered Monday, bringing the total found to 37 out of the 162 passengers who were on board the Airbus A320-200 on December 28 when it crashed en route from Indonesia's second city Surabaya to Singapore. AFP PHOTO / HANDOUT / US NAVY / MC2 ANTONIO P. TURRETTO RAMOS

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Philippe Oswald - publié le 07/01/15
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Avec le repérage de la queue de l’appareil, on peut espérer retrouver les « boîtes noires » qui ont enregistré les dernières minutes du vol de l’Airbus d’Air Asia.
L’enquête sur le crash de l’Airbus A 320-200 d’Air Asia devrait progresser rapidement si l’on trouve les « boîtes noires » (de couleur orange, en réalité) qui enregistrent les données du vol et les derniers échanges des pilotes. Le CVR (Cockpit Voice Recorder) et le DFDR (Data Flight Recorder) se situent en effet dans la queue de l’appareil, et celle-ci a été repérée ce mercredi au large de Bornéo, dans une zone peu profonde (entre 30 et 60 mètres) de la mer de Java.  Néanmoins, « jusqu’à présent, aucun "bip" des enregistreurs de vol n’a été détecté au cours des recherches et on ne sait pas encore s’ils sont encore dans la queue de l’appareil, restée immergée pendant dix jours à la merci des courants » (Europe 1).

La météo, « facteur déclenchant »

L’avion, qui assurait la liaison entre Surabaya, en Indonésie, et Singapour, avait disparu des écrans radar le 28 décembre peu après son décollage de Surabaya, après avoir rencontré un très violent orage. Plutôt que de se dérouter, le pilote avait choisi de prendre de l’altitude. C’est probablement la cause directe de la catastrophe : « L’Agence météorologique indonésienne a indiqué dans un rapport préliminaire publié sur son site que la météo avait été le "facteur déclenchant" de l’accident. Du givre aurait pu provoquer la chute de l’appareil confronté à des nuages avec des températures de -80 à -85 degrés Celsius » (Le Parisien).

Couloir aérien non autorisé

Mais il y a autre chose : il semble que l’avion était en infraction !
« Les autorités indonésiennes soupçonnent Air Asia Indonesia, filiale de la compagnie malaisienne Air Asia, d’avoir fait emprunter à l’avion un couloir de vol sans autorisation. La compagnie s’est vu suspendre la semaine dernière l’autorisation d’utiliser le couloir Surabaya-Singapour jusqu’à la fin de l’enquête » (Le Monde).

Ceci n’a rien d’anodin : la manœuvre du pilote pour éviter l’orage pourrait avoir été retardée par l’encombrement du couloir aérien qui lui était interdit, ce dimanche 28 décembre (Aleteia).

39 corps ont été repêchés. Il n’y a aucun espoir de retrouver des survivants parmi les 162 passagers et membres d’équipage. 

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