Un couple de retraités a découvert, lors de travaux de rénovation, une bourse en soie verte remplie d’écus en or.
Pas moins de 45 écus espagnols dormaient depuis plusieurs siècles dans une vieille bâtisse de Castillonnès dans le Lot-et-Garonne. Jennie et Ron Whetton, deux Anglais propriétaires de cette ancienne dépendance d’un hôtel particulier, sont à l’origine de cette découverte peu commune. Alors qu’il s’affairait à la rénovation d’un pan de mur de leur maison, le retraité a senti le tissu sous ses doigts. Il a alors imméditamement appelé sa femme qui a accouru, à mille lieues d’imaginer la surprise que son mari lui réservait. « Je l’ai entendu crier : "Jennie, Jennie !", se rappelle la Britannique à Sud-Ouest qui rapporte l’affaire. J’ai couru de l’autre côté de la rue pour le rejoindre. Il m’a dit de fermer les yeux et de tendre les bras… et il m’a mis le sac de pièces dans les mains. »
En vertu de l’article 716 du Code civil, la bourse ayant été découverte dans un mur – et non dans le sol comme c’est souvent le cas – l’intégralité du trésor leur revient. Une somme qui devrait aider le couple à achever la restauration des deux bâtiments anciens qu’il possède. La solution idéale pour les Whetton serait qu’un seul et même acheteur acquière l’ensemble des pièces et leur enveloppe de soie pour ensuite les exposer. Avis aux amateurs !
Des écus datés du XVIe siècle
Passionnée par l’histoire de France, Jennie Whetton a fait expertiser les pièces par un notaire. Seules deux d’entre elles sont datées mais ces faibles indications ont tout de même permis de situer ce trésor dans les années 1590. Après avoir informé le maire du village, le couple espère que cette découverte extraordinaire incitera un spécialiste à mener des recherches sur l’histoire ancestrale du village et pourquoi pas donner une explication quant à la présence de cette bourse espagnole dans la région.
Mais ce n’était pas le seul trésor que renfermait la maison ! À l’étage, Ron a également mis à jour des dessins anciens, dont la représentation d’une gabarre, un bâteau de transport fluvial de la façade Atlantique, datée de 1664. Difficile à croire, mais ces esquisses étaient dissimulées sous plusieurs couches de plâtre. Reste à savoir maintenant quel sera le prochain trésor que révèlera l’avancée des rénovations.