Deux Femen ou ex-Femen habillées en policiers ont fait mine de matraquer Marie, Joseph et l’Enfant Jésus puis les ont enlevés de la crèche. En prétextant adresser un message politique au gouvernement.
Pour une fois, elles étaient vêtues… d’un uniforme de policier. Sous prétexte de dénoncer la politique d’austérité du gouvernement Michel, c’est bien encore et toujours à la religion que s’en sont pris deux ex-Femen agissant au nom du groupe prétendument « anarcho-poétique » Collectif anonyme : « Nous avons procédé à l’expulsion d’une famille de gens pauvres et même probablement des réfugiés illégaux, qui était venus insolemment squatter notre chère Grand-Place. Par ce geste ironique, nous entendons apporter notre soutien au gouvernement Michel et à ses nouvelles mesures pour que les vrais responsables de la crise soient enfin poursuivis », a indiqué une activiste du Collectif anonyme » (La Meuse).
Les faits se sont déroulés lundi, en début d’après-midi : « Vers 14 h, deux membres des Femen ont pénétré dans la crèche de la Grand-Place où elles ont placardé une pancarte sur laquelle il était écrit "Nique les pauvres". Elles ont ensuite fait semblant de frapper avec des bâtons les personnages de Joseph et Marie. Les statuettes, dont celle du petit Jésus, ont ensuite été déplacées en dehors de la crèche de Noël » (DH.be).
« Leur haine de la religion »
Belle hypocrisie, que ce prétexte politique, commente La Nouvelle Gazette « alors qu’elles n’ont jamais caché leur haine de la religion, qui est d’ailleurs bien visible dans leur message. C’était l’occasion une fois de plus de s’en prendre à un symbole religieux. À lire les commentaires des internautes, la majorité s’indignent contre cet acte et ne comprennent plus le message que veulent faire passer les Femen ou les personnes proches de ce mouvement. » Et notre confrère ajoute : « Notons, encore une fois, que malgré la brièveté de l’action, la presse a de très bonnes photos de l’action ! ».
Interpellées par les forces de l’ordre, les deux jeunes femmes ont été auditionnées et relâchées en fin d’après-midi.