Éducatrice spécialisée, la jeune femme est depuis trois mois volontaire en République démocratique du Congo avec la Délégation catholique pour la coopération pour un an. Retrouvez-la dans le Journal d’une jeune volontaire !Partir, j’y pense depuis longtemps, un peu comme une évidence. Envie de bouger, de découvrir une autre culture, de partager, d’échanger, de donner, de recevoir, d’apprendre… Des élans nourris depuis mon enfance par des engagements associatifs : ACE, MRJC, Secours catholique… L’envie d’« ailleurs » grandit : séjour de solidarité au Mali, au Bangladesh, au Togo. C’est ce qui m’a amené à 25 ans, après un diplôme d’éducateur spécialisé et deux années en tant qu’animatrice de réseaux au Secours catholique à vouloir m’engager entièrement dans la solidarité à l’international et à vivre pleinement l’immersion culturelle. Avec aussi des attentes plus personnelles : mieux me connaître, m’éloigner pour mieux me retrouver…
Ça y est, j’y suis !
Partir, ça a l’air simple et excitant, fastoche, vu de loin. Ça l’est un peu moins à l’approche du départ où les sentiments s’entremêlent, s’accroissent, se contredisent… entre envie de découvrir et douleur de quitter, appréhension et impatience, joie et peur de l’inconnu… Habitée par ce bouillonnement intérieur, je m’envole le 15 août pour Kinshasa. Après une journée de voyage éprouvante, tant émotionnellement que physiquement, je cherche les lumières de la ville à travers le hublot à l’approche de la terre congolaise. On atterrit, je sors de l’avion, et regarde mon pied se poser sur le sol.
« Ça y est, j’y suis ! » Je sens aussitôt la chaleur m’envelopper et retrouve cette odeur que je connaissais déjà, si particulière et propre à l’Afrique.
Quelques jours dans la capitale de la République Démocratique du Congo, et je rejoins Kikwit, une « petite » ville d’environ 700 000 habitants. Après l’avoir tant imaginé, attendu, espéré, il arrive enfin, ce moment où je découvre ce lieu dont je parle depuis des mois, et surtout où je rencontre celles et ceux qui m’entoureront pendant un an : ma famille congolaise. Leur chaleur, leur amour, leur énergie, nos échanges riches de curiosité et d’ouverture, font disparaitre petit à petit les bouleversements du début pour laisser la place au sentiment que je suis au bon endroit. Lire la suite sur le blog Jeunes Cathos