Une militante du groupuscule extrémiste prétendument féministe s’est invitée dans la cathédrale avant de s’enfuir.
Aleteia l’écrivait ce week-end : si le ridicule tuait, il n’y aurait plus de Femen. Et si certains médias ne les soutenaient pas, telle l’AFP qui est à chaque fois présente et convoquée durant leurs provocations, leur écho médiatique s’éteindrait de lui-même. Après le fiasco de leur faux enlèvement d’un prêtre, après avoir été évacuées de la place Saint-Pierre, voici que les (quelques) militantes Femen s’en sont prises à la cathédrale de Strasbourg, toujours pour protester contre la venue du Pape au Parlement européen, ce mardi.
Torse nu sur l’autel de la cathédrale
Ce lundi, peu avant 13 h, l’une d’entre elles s’est mise torse nu sur l’autel de la cathédrale, en agitant un drapeau européen, avec inscrit sur sur son torse « Antisecular Europe », et « Pope is not a politician » sur son dos. Fidèle au « courage fuyons » propre à ce type d’action, la militante est repartie au bout de quelques instants, le temps que soient prises par l’AFP quelques photos que nous ne vous infligerons pas, par choix, avant de repartir en courant.
Au total, ce sont une dizaine de photographes et un cameraman qui ont, comme en attestent les images circulant sur les réseaux sociaux, répondu présent à l’invitation lancée à la presse par les Femen pour médiatiser leur action. Mais nos confrères sont-ils conscients qu’ils franchissent ainsi la frontière entre information et complicité, en ne dénonçant pas un tel acte avant qu’il ne soit commis, alors qu’ils en avaient connaissance ? Seront-ils poursuivis, bien que clairement reconnaissables ? Il est permis d’en douter.
Un respect à géométrie variable
Nous espérions que le fiasco honteux de leur simulation d’enlèvement d’un prêtre amènerait enfin leurs derniers soutiens à se désolidariser de ce groupuscule microcosmique et extrémiste. Mais le respect d’autrui étant décidément pour elles à géométrie variable, il est clair que leur sectarisme aveugle, leur manque de culture et leur haine primaire de la religion catholique séduisent encore un noyau dur de médias et de personnalités politiques qui ont trouvé confortable de faire d’elles les égéries autoproclamées d’une conception du féminisme qu’elles ne partagent en fait qu’avec elles-mêmes. Face à des actes aussi malsains que ridicules, la pitié doit cependant l’emporter sur la rancœur.