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Droits de l’enfant : une opération anti-GPA devant l’Assemblée nationale

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Sylvain Dorient - publié le 21/11/14
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Mercredi 19 novembre, veille de la Journée internationale des droits de l’enfant, quatre associations opposées à la gestation pour autrui déployaient leurs banderoles devant l’Assemblée nationale.« Il n’y a pas de droit à l’enfant mais l’enfant a des droits », rappelle le collectif de quatre associations soutenues par la Manif pour tous. Neuf députés dont Jean-Frédéric Poisson ainsi que la présidente du parti chrétien-démocrate, Christine Boutin, se sont rendus sur place pour soutenir la manifestation.
 
Les Adoptés pour l’enfance, Ensemble pour le bien commun, les Gavroches et les Mères veilleuses, rassemblés pour cet événement, avaient pour objectif de rappeler la réalité de la gestation pour autrui (GPA). Une mise en scène a ainsi été organisée devant l’Assemblée nationale : quatre acteurs jouaient une fiction dans laquelle des parents achètent un enfant à une mère porteuse. Une pièce de théâtre somme toute réaliste, qui rappelle les problèmes éthiques posés par ce commerce. Les parents choisissent la mère porteuse en fonction de critères physiques, comme la couleur de ses yeux et ses capacités intellectuelles. L’avocat précise que ce sont les parents qui décident d’avorter ou non au cas où il y aurait plusieurs fœtus. La mère porteuse, anonyme, masquée, donne son bébé qui est déposé dans un caddie de supermarché et des voix d’enfants demandent : « Maman, pourquoi ils ont pris le bébé ? ».
 
Le collectif d’associations rappelle que, si les députés prétendent presque tous face aux caméras être opposés à la GPA, leurs actions remettent en cause leur bonne foi. Ainsi les protestations du Premier ministre Manuel Valls, affirmant « le gouvernement est opposé à toute forme de GPA sur le territoire français », ne se sont pas traduites dans les faits par une opposition franche à la circulaire Taubira, permettant l’adoption en France d’enfants nés de GPA à l’étranger. Les militants présents ce 19 novembre devant l’Assemblée réclamaient que celles et ceux qui enfreignent sciemment la loi en faisant appel à une mère porteuse à l’étranger puissent être poursuivies.

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