Appartenant à différents partis, ces membres de la Chambre des communes ont adressé une pétition au Premier ministre et au président de la Cour suprême du Pakistan.
Dans une lettre jointe à la pétition, les parlementaires dénoncent le déni de justice infligé à Asia Bibi, emprisonnée depuis plus de quatre ans et dont la peine de mort a été récemment confirmée. Ils invitent également le Premier ministre pakistanais ainsi que le président de la Cour suprême à traiter d’urgence cette affaire dans laquelle se joue la vie d’une mère de cinq enfants (Aleteia).
Les députés soulignent, « en tant qu’amis du Pakistan », que le sort infligé à Asia Bibi ternit la réputation du pays au sein de la communauté internationale, particulièrement choquée et attristée par l’iniquité de cette sentence. Si celle-ci devait être était appliquée, Asia Bibi serait la première femme exécutée pour « blasphème » dans l’histoire du Pakistan, relèvent les signataires.
L’initiateur et le rédacteur de la lettre, le député Rehman Chishti, a également interpellé David Cameron, le Premier ministre britannique, en le pressant d’intervenir. Celui-ci a répondu à la Chambre des communes qu’il avait déjà demandé au gouvernement du Pakistan d’amender sa loi sur le blasphème, et a promis qu’il parlerait du cas d’Asia Bibi à son homologue pakistanais.
Une initiative dont devraient s’inspirer les parlementaires de tous les pays démocratiques, et notamment la France qui entretient, elle aussi, des relations anciennes avec le Pakistan.
Le texte complet (en anglais) de cette lettre sur le site de la Chambre des communes.