Dans un discours solennel en cet anniversaire du 11 septembre, Barack Obama a annoncé cette nuit une intensification des frappes aériennes, en Syrie comme en Irak.
Alors que l’on commémore aujourd’hui le souvenir des victimes du 11 septembre, les USA changent de ton. Après s’être engagé à des frappes aériennes limitées en Irak le 7 août dernier, et suite à l’assassinat de deux journalistes américains, Barack Obama n’a pas d’autre choix que d’intervenir plus intensément, en Irak mais aussi en Syrie : « Nous traquerons les terroristes qui menacent notre pays, où qu’ils soient, a-t-il déclaré. Nnous n’hésiterons pas à agir contre l’Etat islamique en Syrie, comme en Irak ».
L’objectif affiché a changé : détruire l’Etat Islamique, ne lui laisser aucun refuge. Cependant, le président américain a exclu toute coopération avec le dictateur syrien Bachar Al-Assad en Syrie. Sans envoyer de troupes au sol, 475 "conseillers militaires" viendront encadrer et former les combattants sur place.
La France aurait quant à elle prévu de mobiliser 10 avions et 250 hommes, dont des membres des forces spéciales, mais sans intervenir en Syrie, selon les informations diffusées jeudi matin par Europe 1."En Irak, le gouvernement et les minorités ont appelé à l’aide, a précisé Laurent Fabius dans un discours à Sciences Po. Nous y répondons par des livraisons de matériels militaires et par de l’aide humanitaire" et "nous participerons si nécessaire à une action militaire aérienne". Mais comment croire que des frappes aériennes suffiront pour détruire l’arsenal et les troupes de l’Etat Islamique ?