Le Saint Père a tenu à transmettre ses condoléances aux parents du journaliste américain assassiné par des islamistes.
Lui aussi récemment touché par un drame dans sa proche famille, le pape François a tenu à appeler la famille de James Foley, le journaliste américain assassiné par les terroristes djihadistes de l’EEIL.
Le Pape les a joints à Rochester, dans le New Hampshire, pour leur présenter ses plus sincères condoléances pour la perte de leur fils et les assurer de ses prières et de sa proximité dans ces moments d’épreuve, a expliqué jeudi le porte-parole du Vatican, le Père Federico Lombardi. Selon lui, la famille de James Foley a été "profondément touchée et reconnaissante" de cette démarche du Pape.
Une cérémonie à sa mémoire le 26 août
Le correspondant du site d’actualités internationales Globalpost était diplômé de l’université jésuite de Marquette, dans le Wisconsin. Il était toujours en contact avec eux, les informant de ses déplacements en zone de guerre, pour des missions humanitaires, mais surtout il leur demandait de l’accompagner dans la prière. L’université organisera le 26 août prochain une cérémonie en sa mémoire. Dans un texte plus qu’émouvant publié sur son site, il expliquait que, lors d’un premier kidnapping, entre les mains de fidèles du régime, durant la guerre civile en Lybie, il s’était mis à prier et réciter le Rosaire. En effet, comme le sont ses parents, James Foley était un fervent catholique.
Selon Catholic News Service, le Président Obama a également appelé les parents de Jim Foley, John and Diane Foley, pour leur adresser les condoléances de la Nation américaine toute entière pour la mort de leur fils. Devant leur maison, les parents du journaliste assassiné ont pour leur part déclaré aux reporters venus les écouter : "Nous remercions Dieu de nos avoir donné Jim. Nous sommes tellement fiers de lui. Il était courageux, un journaliste sans peur – le meilleur d’Amérique."
Son père a ajouté : "nous pensons que sa force lui venait de Dieu." Et sa mère de conclure : "nous savons que c’était le cas." Son père l’a décrit non seulement comme quelqu’un désireux d’humaniser les conflits qu’il couvrait, mais aussi prêt à "prendre une balle" pour n’importe lequel de ses collègues, ajoutant qu’il savait que son fils était désormais "entre les mains de Dieu". Aux autres maintenant de "relever le gant", et de poursuivre le travail de son fils.