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Thaïlande : un riche Japonais de 24 ans père de 15 bébés nés de mères porteuses

THAILAND, Siriracha : Thai surrogate mother Pattaramon Chanbua (L) holds her baby Gammy, born with Down Syndrome, at the Samitivej hospital, Sriracha district in Chonburi province on August 4, 2014. The surrogate mother of a baby reportedly abandoned by his Australian parents in Thailand because he has Down Syndrome was a "saint" and "absolute hero", Australian Immigration Minister Scott Morrison said. AFP PHOTO / Nicolas ASFOURI

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La rédaction d'Aleteia - publié le 20/08/14
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Ce fils d’un géant des télécommunications milliardaire est à l’origine du scandale de l’« usine à bébés ».
La police thaïlandaise enquêtait déjà sur Mitsutoki Shigeta, 24 ans, depuis la découverte début août dans un appartement de Bangkok de neuf bébés présumés nés de mères porteuses, faisant immédiatement songer à trafic d’êtres humains. Le scandale avait déjà connu un retentissement mondial. 

Le jeune homme soupçonné d’avoir entamé un projet d’enfantement en série n’a pu être entendu par la police car il a quitté le territoire, mais a fait parvenir lundi un échantillon contenant son ADN par le biais de son avocat en Thaïlande, Kong Suriyamontol. Les tests ADN ont depuis révélé que Shigeta était bien le père biologique d’au moins 15 bébés nés de GPA.  Les motivations du jeune homme demeurent pour l’heure inconnues mais le responsable de la police, a précisé qu’aucun abus ou trafic d’êtres humains n’avaient encore été constatés, rapporte Le Figaro

Un “business” qui rapporte gros
Le business des mères porteuses pèse des millions de dollars en Thaïlande, et peut rapporter entre 4000 et 5000 dollars aux mères porteuses de ce pays, révèle un article de Challenges. Jusqu’à ce jour, de nombreux couples étrangers se rendaient en effet en Thaïlande pour utiliser les services de cliniques de fécondation in vitro et des mères porteuses, bien qu’il soit formellement proscrit par les autorités de monnayer toute gestation pour autrui. Une nouvelle loi en préparation devrait par conséquent punir de dix ans d’emprisonnement les infractions à cette interdiction commerciale. 

Les dérives liées au à la GPA commencent à se faire clairement connaître sur la scène internationale, heurtant l’opinion publique. En début de mois déjà, l’affaire d’un couple d’australiens ayant abandonné un bébé trisomique à sa mère porteuse avait choqué le monde entier et montré le vrai visage de la GPA : l’exploitation de la pauvreté. (cf. Aleteia).  

ST

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