SUDAN, Khartoum : In a handout picture obtained from the legal team and taken with a smart phone, Meriam Yahia Ibrahim Ishag (seated C), a Christian Sudanese woman sentenced to hang for apostasy last month, poses for a picture with her husband Daniel Wani, a US citizen originally from South Sudan (L), her newborn baby and the couple's 20-month-old son, one of her lawyers Mohanad Mustafa (R), and other members of the legal team at an undisclosed location in Khartoum on June 23, 2014. The Sudanese convert to Christianity who gave birth in prison after being sentenced to hang on May 15 for apostasy was freed on June 23 but immediately went into hiding, fearing for her life, Mustafa said. AFP PHOTO/HO/ISHAG'S LEGAL TEAM == RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / HO " - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS
Le feuilleton passe du dramatique au cynique : la jeune chrétienne libérée hier a été arrêtée à l’aéroport de Karthoum alors qu’elle s’apprêtait à quitter le pays.
Mais à quoi jouent les autorités soudanaises ? Alors que Meriam Yahia Ibrahim Ishag, 26 ans, dont le seule crime est d'être chrétienne, avait été libérée hier, après que la cour d'appel eut cassé sa condamnation à mort, voilà qu'elle a de nouveau été arrêtée.
C'est mardi, aux environ de 13 h heure française, à l'aéroport de Khartoum que les forces de la sécurité nationale l'ont interpellée sans aucun motif légal, elle et son mari de nationalité américaine, alors qu'ils s'apprêtaient à quitter le pays.
On ne sait pour l'heure pas ce qu'il est advenu de leurs deux jeunes enfants en bas âge. Le couple aurait été conduit dans dans des locaux du Service national de renseignement et de sécurité (NISS), les services secrets soudanais.
Nul doute que cette nouvelle détention arbitraire ne devrait pas laisser l'opinion publique internationale sans réaction, à commencer par l'ambassade des Etats-Unis au Soudan, qui ne peut que réagir à l'arrestation de l'un de ses ressortissants, Daniel, le mari de la jeune Meriam.
Il faudra encore, hélas, prier pour Meriam et sa famille…
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