La rencontre sera principalement axée sur l’engagement de la communauté auprès des pauvres. Au programme sont notamment prévus des temps de partage et de prière dans la basilique Sainte-Marie du Trastevere.
Le pape François visitera ce dimanche 15 juin la communauté Sant’Egidio de Rome, basée dans le quartier du Trastevere, tout près du Vatican. La rencontre avec le Saint-Père sera principalement dédiée aux pauvres et fera écho à l’engagement de la communauté.
Il arrivera à 17 h sur la place de Sainte-Marie du Trastevere, accompagné du fondateur de la communauté, Andrea Riccardi. Un temps de rencontre informelle avec les fidèles, comme l’affectionne tant le pape argentin, est prévu. Le Vatican précise qu’ensuite, « dans la Basilique, il rendra hommage à l’icône de la Vierge de la Clémence, la plus ancienne représentation de la Vierge existant à Rome. »
Aussi au programme dans la basilique : témoignages, discours de l’évêque de Rome et temps de prière. Enfin, François et Andrea Riccardi se rendront au siège de la Communauté, situé sur l’île Tibérine, « pour y rencontrer les responsables de la Communauté, plusieurs évêques, prêtres et séminaristes, ainsi que des malades. »
La communauté Sant’Egidio a été créée en 1968 par Andrea Riccardi, peu de temps après le concile Vatican II. À l’époque, l’italien a à peine 20 ans. Au départ, il s’agissait de rencontres de lycéens autour de l’Évangile. Désormais, l’association de laïcs compte 50 000 fidèles et est présente dans 70 pays.
La communauté est connue pour son engagement auprès des pauvres et son travail éducatif au sein des quartiers populaires. La spiritualité de la communauté repose sur 5 piliers : la prière, la communication de l’Évangile, la solidarité avec les pauvres, le dialogue et l’œcuménisme vécu dans l’amitié.
Depuis 1986, date de la première rencontre d’Assise impulsée par Jean-Paul II, la communauté Sant’Egidio organise chaque année des rencontres interreligieuses. Via la communauté, Andrea Riccardi est aussi connu pour ses actions en faveur de la paix internationale. Ces deux dernières années, le Collège des Bernardins lui avait d’ailleurs dédié une chaire d’études sur le thème « La globalisation, une question spirituelle ».