Un jeune enseignant de Tanzanie confie à l’AED les craintes de tous les chrétiens de l’île, sur laquelle violences, vexations et menaces ne cessent d’augmenter.22/05/2014
Sur l’île tanzanienne de Zanzibar, les chrétiens ont peur. En 2013, les violences se sont accrues. Matthew Limo, enseigne et vit sur l’île. Ce catholique redoute que sa femme et ses enfants soient forcés de se convertir à l’Islam.
« Pour aller à l’église le dimanche, nous devons traverser une foule de gens qui tentent de nous intimider… Ils nous hurlent que nous sommes stupides d’aller à l’église ou que nos femmes sont dévêtues. Beaucoup de commentaires sont dirigés contre nos femmes et nos enfants », explique Matthew Limo – nom inventé pour sa sécurité – à l’association Aide à l’Eglise en Détresse (AED).
Sur l’île, musulmane à 98 %, les chrétiens deviennent de plus en plus prudents depuis la vague d’attaques perpétrées contre des religieux dès décembre 2012. À cette date, le père Ambrose Mkenda était grièvement blessé lors d’une embuscade. En février 2013, le père Evariste Mushi a été abattu de trois balles alors qu’il arrivait en voiture devant le parvis de la cathédrale Saint-Joseph pour célébrer la messe dominicale. Le même mois, le pasteur Mathayo Kachili subissait le même sort.
Matthew Limo a peur, mais plus pour ses enfants que pour lui-même : « À la maison, nous essayons de les encourager, de leur enseigner l’amour du Christ et de l’Église. Mais on entend souvent des histoires de musulmans qui tentent de convertir les enfants. Malheureusement, nous devons dire à nos enfants de faire attention quand ils se lient d’amitié avec des enfants musulmans. », confie-t-il à l’AED.
Retrouvez l'intégralité de cet article sur le site de l’AED : http://www.aed-france.org/actualite/ils-veulent-convertir-mes-enfants-a-lislam/
IC
« Pour aller à l’église le dimanche, nous devons traverser une foule de gens qui tentent de nous intimider… Ils nous hurlent que nous sommes stupides d’aller à l’église ou que nos femmes sont dévêtues. Beaucoup de commentaires sont dirigés contre nos femmes et nos enfants », explique Matthew Limo – nom inventé pour sa sécurité – à l’association Aide à l’Eglise en Détresse (AED).
Sur l’île, musulmane à 98 %, les chrétiens deviennent de plus en plus prudents depuis la vague d’attaques perpétrées contre des religieux dès décembre 2012. À cette date, le père Ambrose Mkenda était grièvement blessé lors d’une embuscade. En février 2013, le père Evariste Mushi a été abattu de trois balles alors qu’il arrivait en voiture devant le parvis de la cathédrale Saint-Joseph pour célébrer la messe dominicale. Le même mois, le pasteur Mathayo Kachili subissait le même sort.
Matthew Limo a peur, mais plus pour ses enfants que pour lui-même : « À la maison, nous essayons de les encourager, de leur enseigner l’amour du Christ et de l’Église. Mais on entend souvent des histoires de musulmans qui tentent de convertir les enfants. Malheureusement, nous devons dire à nos enfants de faire attention quand ils se lient d’amitié avec des enfants musulmans. », confie-t-il à l’AED.
Retrouvez l'intégralité de cet article sur le site de l’AED : http://www.aed-france.org/actualite/ils-veulent-convertir-mes-enfants-a-lislam/
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