Selon le porte-parole du Saint-Siège, la simplicité et la spontanéité du Souverain Pontife brisent les barrières. Mais attention à ne pas instrumentaliser le moindre de ses faits et gestes privés.
02/05/2014
«
Nous n’avons pas encore tout vu du Pape François
et de sa manière de communiquer », a déclaré le 30 avril dernier le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège,
le Père Federico Lombardi, devant plus de 300 participantsl, lors du IXème Séminaire professionnel sur la Communication de l’Eglise, organisé par l’Université pontificale de la Sainte-Croix. «
Le Pape François est un grand communicateur », il a une spontanéité dans sa manière de communiquer qui «
rompt les barrières » et représente
« un aspect très caractéristique de son pontificat », qu’il conjugue avec un style «
simple et concret » fait de paroles efficaces et d’ «
attitudes et gestes très expressifs ».
Mais prudence, avertit le père Lombardi, le pape brise les barrières aussi dans sa vie quotidienne : «
Il est si spontané que …
quand il veut dire quelque chose à quelqu’un, il prend le téléphone et le lui dit. C’est un trait de sa personnalité
». Alors il faut faire attention, dans ce qui est ensuite dit ou rapporté, à «
ne pas en tirer des conséquences qui
vont au-delà de la sphère privée, personnelle, en les transformant en conséquences pour l’Eglise et ses enseignements. »
Et le plus beau reste encore à venir, a semblé dire le porte-parole du Pape, en faisant allusion aux deux prochains voyages du pape François à l’étranger : Terre Sainte et Corée du Sud. Ces visites marqueront de «
nouvelles étapes dans la communication du pape, dans le message qu’il souhaite adresser au monde », a-t-il dit. Pour le père Lombardi, «
il nous reste encore beaucoup de choses à apprendre et à voir ».
Le père Lombardi, en tant que porte-parole du Saint-Siège et donc du Pape, d’abord de Benoît XVI puis du pape François, a profité de l’occasion pour confier aux congressistes son attachement à «
servir le mieux possible » celui pour lequel il est chargé de
« communiquer », en s’adaptant à ses exigences. Le pape François, a-t-il dit, « est un grand communicateur » et «
je cours derrière lui en essayant de ne pas abimer » ce qu’il «
transmet non seulement par la parole mais surtout par le geste ».
Des rencontres
« fréquentes mais brèves » caractérisent les relations entre le Pape et son porte-parole. Et, contrairement à jadis, les contacts ne passent plus forcément par la Secrétairie d’Etat car,
« dans certains cas, souligne le père Lombardi,
un rapport direct est nécessaire », par exemple quand le pape rencontre des personnes l’après-midi à Sainte-Marthe – et cela arrive souvent – de manière privée ou personnelle, celles-ci ont lieu sans
« le filtre » de la Secrétairerie d’Etat ou de la Maison pontificale. Pour le porte-parole, la seule façon d’avoir des informations sur ces rencontres est
« un contact » avec le Pape.
Nous n’avons pas encore tout vu du Pape François
et de sa manière de communiquer », a déclaré le 30 avril dernier le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège,
le Père Federico Lombardi, devant plus de 300 participantsl, lors du IXème Séminaire professionnel sur la Communication de l’Eglise, organisé par l’Université pontificale de la Sainte-Croix. «
Le Pape François est un grand communicateur », il a une spontanéité dans sa manière de communiquer qui «
rompt les barrières » et représente
« un aspect très caractéristique de son pontificat », qu’il conjugue avec un style «
simple et concret » fait de paroles efficaces et d’ «
attitudes et gestes très expressifs ».
Mais prudence, avertit le père Lombardi, le pape brise les barrières aussi dans sa vie quotidienne : «
Il est si spontané que …
quand il veut dire quelque chose à quelqu’un, il prend le téléphone et le lui dit. C’est un trait de sa personnalité
». Alors il faut faire attention, dans ce qui est ensuite dit ou rapporté, à «
ne pas en tirer des conséquences qui
vont au-delà de la sphère privée, personnelle, en les transformant en conséquences pour l’Eglise et ses enseignements. »
Et le plus beau reste encore à venir, a semblé dire le porte-parole du Pape, en faisant allusion aux deux prochains voyages du pape François à l’étranger : Terre Sainte et Corée du Sud. Ces visites marqueront de «
nouvelles étapes dans la communication du pape, dans le message qu’il souhaite adresser au monde », a-t-il dit. Pour le père Lombardi, «
il nous reste encore beaucoup de choses à apprendre et à voir ».
Le père Lombardi, en tant que porte-parole du Saint-Siège et donc du Pape, d’abord de Benoît XVI puis du pape François, a profité de l’occasion pour confier aux congressistes son attachement à «
servir le mieux possible » celui pour lequel il est chargé de
« communiquer », en s’adaptant à ses exigences. Le pape François, a-t-il dit, « est un grand communicateur » et «
je cours derrière lui en essayant de ne pas abimer » ce qu’il «
transmet non seulement par la parole mais surtout par le geste ».
Des rencontres
« fréquentes mais brèves » caractérisent les relations entre le Pape et son porte-parole. Et, contrairement à jadis, les contacts ne passent plus forcément par la Secrétairie d’Etat car,
« dans certains cas, souligne le père Lombardi,
un rapport direct est nécessaire », par exemple quand le pape rencontre des personnes l’après-midi à Sainte-Marthe – et cela arrive souvent – de manière privée ou personnelle, celles-ci ont lieu sans
« le filtre » de la Secrétairerie d’Etat ou de la Maison pontificale. Pour le porte-parole, la seule façon d’avoir des informations sur ces rencontres est
« un contact » avec le Pape.
Article traduit et complété par Elisabeth de Lavigne avec Vatican Insider