Profitez du « Ouishare fest » 2014, du 5 au 7 mai prochains, pour découvrir le meilleur des initiatives d’économie collaborative : covoiturage, finance participative…
01/05/2014
Avez-vous déjà entendu parler d’économie collaborative ? Le concept est large et recouvre aussi bien le fait de louer sa voiture que de financer un projet grâce à des dons sur Internet.
Ouishare est une plateforme qui réunit toutes sortes d’initiatives pour, justement, les faire connaître. Cette année, elle choisira le meilleur projet parmi pas moins de 150 : des jardins partagés en Espagne, une « banque du temps » en Turquie, un concept financé par des internautes en Grande Bretagne etc. Ces réalisations ont en commun une approche alternative du mode de fonctionnement d’une entreprise. Là où les choses se compliquent un peu, c’est que cette « approche alternative » est diverse. Très diverse, même.
Par exemple, les « jardins partagés » espagnols ressemblent au traditionnel droit de fermage, facilité et amplifié par l’outil Internet. La « Banque du temps » turque est plus ambitieuse : on y échange du temps de travail sans recours à l’argent, type « une heure de babysitting contre une heure de bricolage ». Quant au concept anglais, il s’agissait de construire un cadenas à vélo « intelligent » qui avertit son utilisateur quand il est fracturé. Pour le financer, les ingénieurs ont fait appel à des promesses de don sur Internet.
Bref « l’économie collaborative » a à la fois le charme et les problèmes de l’adolescence : idéaliste, elle fait preuve d’une belle vitalité, avec une explosion de projets en tous genres, mais le réalisme n’est pas toujours son fort. D’où l’intérêt d’une initiative comme Ouishare, qui permet de faire connaître au grand public des projets phares bien aboutis.
Ouishare a été lancée en 2012 par Antonin Léonard, 26 ans. Pour apprendre l’espagnol, il a profité d’une initiative de partage : il s’est rendu en Espagne et a enseigné le français en échange de son propre apprentissage. Cette expérience réussie l’a poussé à rencontrer tous les acteurs d’économie participative dont il entendait parler, d’où la constitution du réseau « Ouishare ».