Le premier pape jésuite de l’Histoire s’est placé sous le double patronage du militaire saint Ignace et de l’humble « Poverello » d’Assise pour lancer l’Eglise à la conquête des « périphéries ». Télérama dresse un premier bilan annuel.
«… Trois siècles les séparent, mais les paroles et les actes de François d'Assise (1181-1226) et d'Ignace de Loyola (1491-1556) se rejoignent depuis un an dans le geste du pape François. Du « petit pauvre » — le Poverello — d'Assise, l'évêque de Rome a pris le nom, et ce nom est à lui seul un programme. Au fondateur de la Compagnie de Jésus, à laquelle Jorge Bergoglio appartenait avant d'être élu, le pape emprunte l'esprit et la méthode. Cette double filiation donne à l'an I de ce pontificat une profondeur, une épaisseur spirituelle que son style décoiffant pourrait masquer. C'est essentiel, car l'Eglise est à un tournant. Et le pape a un projet pour elle — un projet dans lequel Ignace et François ne sont pas de simples figurants, mais des phares chargés d'éclairer le chemin… » : Ainsi commence l’article d’Olivier Pascal-Mousselard, publié sur le site de Télérama, le 19 avril dernier.
Un long article-enquête sur l’action de ce Pape « humble et missionnaire » qui depuis un an parle de rénover l’Eglise et bouleverse les cœurs par son esprit et sa méthode, en invoquant François d’Assise – « … un nobliau va-t-en-guerre converti au service des pauvres… », et Ignace de Loyola qui « … a fait ses armes au Pays basque avant de s'adonner aux Exercices spirituels… ».
Lire l’article sur le site de Télérama : « Ce que le pape François va changer »